1. Le docteur Robert Shank


    Datte: 05/10/2017, Catégories: ffh, frousses, nympho, Voyeur / Exhib / Nudisme humour, sf,

    ... notion de bon, ni de mauvais, ou de bien et de mal ; les motsaimer oudétester n’ont pas de sens pour eux…— Bah moi j’ai quand même trouvé un truc qu’ils aiment bien…— Oui, sous des formes terrestres. Et donc ? Continuez votre raisonnement, qu’est-ce qu’il va se passer, maintenant ? Ils vont aller répandre cette bonne idée parmi leurs congénères qui vont tous venir passer du bon temps sur Terre, car il n’y a qu’ici qu’ils pourront copuler sous la forme qui leur apporte un tel plaisir, et d’une part nous aurons des milliards de spectacles comme celui-ci partout sur Terre, et d’autre part plus aucun de ces êtres n’assurera la tâche pour laquelle ils ont été conçus. Vous comprenez ? Et la stabilité de l’Univers sera mise en défaut. Et vous en serez l’unique responsable ! Étaient-ce les mots qu’il choisissait, ou la façon qu’il avait de les prononcer ? Mes yeux me semblaient lourds et j’avais la tête qui dodelinait. Il était en train de m’hypnotiser sans que je ne réagisse. Mes membres ne répondaient plus. Le revolver m’échappa et tomba à terre. J’aperçus le psychiatre qui se baissait pour le ramasser. — Mais je vais réparer votre erreur ; je vais d’abord vous éli… Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase ; un immense éclair bleu vint soudain frapper son corps, et la seconde d’après, il ne bougeait plus. Je me retournai, en reprenant doucement mes esprits, et ne vis derrière moi que d’innombrables grains lumineux agités en tous sens et formant une vaste traînée oscillante qui ...
    ... partait de la table pour venir dans ma direction. Les grains parurent retourner scintiller et tournoyer autour de la table et bientôt les deux corps se reformèrent. Mon clone et sa partenaire me regardèrent alors en souriant, mais sans rien dire de particulier. Je les observai un instant, puis me retournai vers le corps inerte du médecin. J’ignorais s’il était en vie, mais je n’osai pas le toucher, par peur de recevoir un gros coup de jus à mon tour. — Est-ce qu’il est… commençai-je.— Oui, nous l’avons désactivé, répondit mon clone. Il s’est montré plusieurs fois menaçant et avait en tête de vous éliminer. Nous ne souhaitons pas que vous soyez éliminé.— Merci bien. Moi non plus d’ailleurs. Mais c’est pour vous, c’est vous qui souhaitiez le rencontrer ?— Vous nous avez appris infiniment plus qu’il n’aurait jamais pu le faire et votre cerveau nous paraît plus stable que le sien.— Ah oui, mais attention, moi je ne suis pas psychiatre… Je soupirai en me laissant aller en arrière sur mon siège. — Et maintenant ? Que fait-on ? Vous le réactivez ?— Cela nous est impossible ; les processus chimiques du fonctionnement de vos corps ont effectivement pour base des interactions électriques mais nécessitent des catalyseurs protéiniques sur lesquels nous ne pouvons agir.— Ah ? fis-je, bienheureux de cette aimable réponse. Je regardai à nouveau le cadavre avant de reprendre : — Mais on va pas le laisser là, sinon je vais avoir des emmerdes avec les flics, moi. Y a une dizaine de témoins qui ...
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