1. Hautefort au mois d'août. (4)


    Datte: 16/07/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    15h20 Il est parti. Je me sens désormais légère et vivante. Il est parti il y a quelques heures alors que je sortais de la piscine. Je n’avais pas prêté attention à l’effet qu’il avait sur moi et pourtant je ressens maintenant son absence comme une évidence. Un simple contact, un frottement éphémère a eu raison de ce doute lancinant qui me prenait aux tripes. Il est parti comme il est venu, sans crier gare, laissant derrière lui un trou béant instantanément comblé par une détermination farouche et formidable. Désormais je sais. Je sais jusqu’où je veux aller même si je ne sais pas où cela me mènera. Je commence à comprendre les règles changeantes et les limites de ce jeu interdit aussi vain qu’excitant. Tout est contradiction, tout est danger potentiel et pourtant je ne peux m’empêcher de jouer encore. Je laisse de côté mon magazine et mes réflexions et surprends mon oncle me lorgnant par dessus l’épaule de Céline. La fièvre de son regard dévoile silencieusement la nature de ses pensées. Je me lève, pose mon magazine sur l’imposant fauteuil en cuir crème et m’avance vers eux : - "Est ce que vous avez besoin de la salle de bain ? Parce que j’irais bien prendre une douche... - Vas y ma belle me répond Céline en levant une peu la tête. Je prendrai la mienne après la sieste. - Oui vas-y maintenant ajoute mon oncle d’un air convenu. " En montant la flopée d’escaliers je me demande quel stratagème il va inventer pour me rejoindre discrètement sous la douche. Je prends mon temps. ...
    ... J’éparpille négligemment mes vêtements au sol avant d’inspecter mon reflet dans le miroir. La trace de mon maillot est bien visible sur mes seins. Je me retourne et constate que sur mes fesses aussi. Ça me fait un petit cul tout blanc et bien rebondi. Ce n’est pas nécessairement esthétique mais je trouve le contraste plutôt saisissant. Le carrelage est gelé, je me précipite sous la douche et fais rapidement mousser le savon, me frictionne les cheveux puis m’assois dos à la paroi laissant l’eau pleuvoir sur moi. Je reste ainsi une éternité à profiter de l’eau chaude. J’attends, je m’impatiente mais personne ne vient. Une colère sourde monte en moi petit à petit. Il a vraiment l’art de me frustrer, de souffler le chaud avant de me laisser me perdre dans le froid. Et comme une girouette je me laisse malmener, je continue d’espérer. Non je désespère plutôt. Je me désespère. Je sors de la salle se bain en laissant tout trainer et me réfugie dans ma chambre dont la porte refuse de claquer. Je me recroqueville sur le gros pouf placé devant la jolie coiffeuse finement cérusée. L’image que me renvoie le miroir me déplaît cruellement. On dirait une pauvre petite chose couverte de déception poisseuse. Je me redresse, resserre la serviette sur ma poitrine et m’assois en tailleur. Je chasse mes faiblesses et fixe mon propre visage. Mon teint halé fait ressortir le vert de mes yeux, des minuscules tâches de soleil constellent mes pommettes et mon nez. Mes cheveux mouillés et emmêlés gouttent ...
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