La servante
Datte: 07/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
fsoumise,
soubrette,
humilié(e),
couche,
Oral
fgode,
jeu,
uro,
Klapp… Klapp… Klapp… Retentissaient les sabots des pattes du cheval sur les pavés durs et brûlants de la route, faisant tourbillonner de petits nuages de poussière. Denise s’appuyait en arrière et regardait, intéressée, le large dos du cocher taciturne assis devant elle. Alors elle ouvrit son sac à main, prit la lettre d’embauche de Madame Babouche et recommença à la lire minutieusement. Finalement elle toucha le bras du cocher et demanda : "Dites moi, Jacques, quel âge ont les enfants à Saint-Montagneux ?" "Brrr… ?" Jacques, le cocher noir de cheveux, tira sur les rênes et arrêta la voiture lentement il se retourna et regarda en fronçant les sourcils la jeune-femme, élancée, sur le siège arrière. "Il ressemble à un pirate, pas mal…" pensa Denise un long moment après. "Des enfants ? Pourquoi parlez-vous d’enfants ? Il n’y a aucun enfant à Saint-Montagneux. Là habitent le vieux Monsieur, Madame et Monsieur. Mademoiselle Lisette, mais qui est déjà adulte, Madeleine la vieille femme de ménage, la cuisinière et moi." "C’est curieux", expliqua Denise, et elle montra dans sa main la lettre. "Madame demande en plus si je suis qualifiée dans l’entretien et les soins à donner aux bébés et aux petits enfants." Sur le visage du cocher apparut un large rictus. "Ah, bon…" dit-il d’une voix traînante. Il se retourna de nouveau par-devant et rendit les rênes au cheval. Avec un énergique "Hue, vieux !" la voiture continua de nouveau à rouler. "Hé, Jacques, vous êtes un grossier ...
... personnage !" protesta Denise, "Ce n’est pas une réponse. Comment se fait-il que Madame m’écrive cela, s’il n’y a aucun enfant au domaine ?" Jacques regarda par derrière au-dessus de son épaule. Il ricana encore. "Attendez, Mademoiselle. Vous serez bientôt renseignée." Alors il fit claquer son fouet et laissa trotter le cheval. Après environ vingt minutes de trajet, ils atteignirent Saint-Montagneux. Ils tournèrent dans la cour large et spacieuse du Domaine. Denise curieuse, regarda autour d’elle pendant que le cocher mettait pied à terre et déchargeait sa valise. "Venez, Mademoiselle," et faisant un signe, "Je vous conduis à la maison." Denise descendit et suivit le cocher qui avait pris la valise et gagnait la maison à grandes enjambées. Elle se dépêcha de rejoindre Jacques autant que ses bottines et sa robe étroite le permettaient. Ils s’arrêtèrent devant l’entrée imposante à double battant. Jacques s’assit sur la valise et l’observa en la jaugeant. Denise sourit encore un peu et remonta une mèche cheveux sur son front. "Je crois que mon tailleur de Paris n’est pas approprié à la Normandie. Je devrai m’habituer à des affaires plus solides." "Sûrement", approuva Jacques de la tête, "vous devrez vous habituer encore à de toutes autres choses si vous voulez rester ici." Denise hocha la tête, agacée. "Jacques, que voulez vous encore dire maintenant ?" "Ah, rien de plus. Vous êtes une personne dégourdie. Vous le verrez bien vous-même. Vraisemblablement plus tôt que vous ne pensez. Au ...