Adèle et Hugo (1)
Datte: 07/10/2017,
Catégories:
Divers,
... finir mon cursus, Adèle a passé avec succès ses deux années de prépa avant d’entrer à Normale sup Lyon. J’ai trouvé un emploi de cadre à Paris dans la DRH d’une multinationale et multiplié les petites amies, éphémères conquêtes d’un soir ou d’une semaine. Adèle a fréquenté quelques étudiants normaliens sans s’attacher, sans trouver celui qu’elle cherchait. Ce qui ne l’a pas empêché de réussir son agrég de français haut la main. Et d’obtenir un poste de prof dans un lycée parisien. gkugit Bien entendu, elle est venue habiter chez moi : avec l’aide paternelle et un emprunt de vingt-cinq ans, j’étais l’heureux propriétaire d’un appartement dans le XVIIème arrondissement : 72 m² au quatrième étage d’un immeuble avec ascenseur, une place de parking souterrain pour mon scooter, la classe ! Bien entendu, elle devait chercher son propre appartement pour me laisser à ma liberté de célibataire, ce qu’elle a fait sans entrain particulier. Bien entendu, notre amour fraternel ne l’est pas resté bien longtemps. Nous n’avions aucun lien du sang, l’inceste n’étant donc pas la question. Et bien entendu, Adèle s’en est rendu compte bien avant moi, depuis toujours elle lit en moi comme dans un livre ouvert. MAINTENANT Elle souffre, je le vois dans ses yeux qui brillent, je le vois dans l’infime contraction de sa bouche. Je lui parle doucement, de notre vie, de notre amour ; de notre rencontre, des années où elle était ma sœur avant de devenir ma femme. Des larmes roulent lentement sur ses ...
... joues trop pâles, mes doigts les cueillent religieusement alors que ma vue se brouille. AVANT Nous nous sommes mariés le jour de mes vingt-huit ans à l’église Saint-Pierre de Caen. Bien sûr, ça tombait en semaine, mais c’était une idée de ma fiancée pour me faire un cadeau que je n’oublierais jamais… Adèle est entrée au bras de mon père, fier comme un paon de conduire à l’autel cette sublime jeune femme qu’il avait longtemps considérée comme sa fille. J’ai vu qu’elle tremblait un peu, mais le sourire qui a illuminé son visage quand elle s’est trouvée à mon côté a chaviré mon cœur. À la fin de la cérémonie, Adèle s’est collée contre moi pour m’embrasser avec fougue ; le baiser a duré bien plus longtemps que les convenances ne l’exigent, nous laissant essoufflés. Les lèvres gonflées et les yeux aux prunelles dilatées de ma femme témoignaient de l’intensité de cet acte quasi charnel. D’ailleurs, la diablesse a susurré : — Mon chéri, tu as intérêt à assurer ce soir. J’ai envie que tu me prennes ici et ce ne serait guère convenable. — Tu crois qu’un petit coup vite fait dans un confessionnal... — N’y pense même pas, je te veux entièrement, longtemps et fort. Nous avons réussi à nous éclipser vers une heure du matin pour rejoindre le Grand Hôtel de Cabourg. Dans l’ascenseur qui montait lentement, un baiser fiévreux nous a soudés, nos langues dansant une samba endiablée alors que les courbes soyeuses de mon épouse se moulaient contre mes angles et mes bosses. Adèle rit en s’écartant, ...