1. Sylvia, femme d'action (1)


    Datte: 31/07/2020, Catégories: Hétéro

    ... qu’elle avait fait. En ne pensant qu’à elle, elle avait foutu son ami dans la merde. Si elle le pouvait, elle aurait pris sa place, mais d’après ce que disaient les bourreaux de Thierry, personne n’avait le droit de la toucher. Cette situation était un vrai cas de conscience pour elle, à tel point qu’elle n’en a pas dormi de la nuit. Le lendemain matin, alors que Thierry dormait encore (vu ce qu’il avait vécu, c’était normal), elle prit une décision. Elle se dirigea vers la porte et frappa pour qu’on lui ouvre. — Je veux voir votre chef, immédiatement. — OK, Señorita. Elle fut amenée dans la hutte du chef qui l’attendait avec impatience. — Tu voulais me parler ? — Oui. J’exige que vos hommes arrêtent immédiatement ce qu’ils prévoient de faire à Thierry. — Ah oui ? Et pourquoi je les en empêcherais ? — Mais… c’est immoral ! C’est… — Écoute-moi, ma jolie : mes hommes se battent tous les jours pour assurer le bien-être de nombreux villages contre la tyrannie gouvernementale ; je ne vois pas de quel droit je les empêcherais de prendre du bon temps quand ils le peuvent. — En violant un prisonnier ? — D’habitude, ils font ça entre eux. Y en a un qui est désigné comme la « femme de la semaine », et ceux qui en ont envie… Enfin, je ne vais pas te faire un dessin ! — Quel est le rapport avec Thierry ? — Bah, quand de la chair fraîche arrive… — Je vous signale qu’il est otage tout comme moi, et que c’est un ami de mon père. Je n’hésiterai pas à vous descendre en flèche une fois chez ...
    ... moi. Votre docu-publicitaire peut devenir votre pire cauchemar. — Et alors ? On a vécu sans avant, et on continuera après. — En perdant l’appui de l’ONU ou des diverses commissions internationales que ça pourrait vous apporter ? — Ils n’ont jamais rien fait pour nous avant. Pourquoi ça changerait ? Elle a tenté de le faire fléchir, mais rien n’y faisait. Elle voulait se rattraper et éviter à Thierry de finir en poupée gonflable. Finalement, étant à court d’arguments et voyant que son interlocuteur avait le regard qui scrutait son anatomie, elle avait bien compris ce qui pouvait le faire changer d’avis. Elle se sentait coupable de ce qui arrivait, et finalement elle prit une décision. — Il n’y a vraiment rien qui pourrait vous faire changer d’avis ? — Il y aurait bien quelque chose, mais tu ne sembles pas disposée à me l’accorder. — Je vois. Dans ce cas… Et là elle retira son haut et ses sous-vêtements. Elle se rapprocha, seins nus, de son interlocuteur qui esquissa un très large sourire et se leva de sa chaise. — Mais on dirait que tu es vraiment motivée… Peut-être que je pourrais faire quelque chose, après tout, lui dit-il en lui caressant la joue. Sylvia voulait se racheter. Elle avait bien réalisé que c’était par sa faute qu’ils étaient dans la merde. Elle était prête à tout pour ça, même l’impensable. — Alors, convaincu ? — Tout dépend de ce que tu es prête à faire. — Tout ce qu’il faut. — Oui, mais tout ce qu’il faut pour quoi ? — Pour tout. Pour mon reportage, pour moi et ...
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