Lorsque l'amour s'échappe du rêve
Datte: 08/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
autostop,
amour,
odeurs,
pied,
Oral
Que la vie est bizarre… Poussé par l’amour, vous faites un choix que vous savez hasardeux, et vous en prenez pour trente ans où vous ne savez pas ce qu’est le bonheur, parce que cet amour n’est pas vraiment partagé ; en fait, parce qu’elle ne peut aimer qu’elle-même. Et le jour où elle le comprend, elle vous quitte pour un pervers et essaie de vous prendre vos gamins, le tout avec la complicité de sa psy. Des psys, il y en a de très bien, mais pas que. Il y a aussi de véritables gourous sectaires, qui utilisent la manipulation comme une arme d’une puissance phénoménale. Je pensais que cela n’existait que dans les films de science-fiction. Eh bien non, cela existe aussi dans le monde réel ; croyez-moi, leur pouvoir est d’une puissance démoniaque. Aussi, si un psy vous parle de conflits sources de tous vos problèmes, de vos maladies et vous fait miroiter la guérison absolue, fuyez sur l’instant. Ce sont de vraies machines à vous reprogrammer le cerveau, même s’ils parlent, eux, de déprogrammation biologique. Inutile de vous faire un dessin : après cela, je n’étais pas beau à voir, et il me fallut deux bonnes années pour remonter la pente. Sans compter que sur ce terrain, notre belle justice se montre très frileuse pour vous protéger. Or, durant cette longue période, il m’arrivait de fantasmer dans ces moments du matin où vous êtes entre deux eaux. Souvent revenait la même histoire. Je rentrais au volant de ma voiture et étais hélé par une femme au bord de la route, ...
... visiblement en détresse. Je m’arrêtais, bien évidemment ; de toute façon, je les prends toujours, et pas que les auto-stoppeuses. Parfois je la voyais accompagnée de son enfant, parfois seule. Affolée, elle se précipitait dans la voiture sans même me demander ma destination. Comprenant que cette précipitation n’était pas normale, je démarrai puis cherchai à obtenir quelques explications. Vous l’aurez deviné, encore une histoire d‘amoureux qui se sont disputés. Cette situation me mettait de suite en position de soutien ; j’allais pouvoir apporter mon aide à quelqu’un, autrement dit, être dans mon élément. Oui j’ai un côté Bon Samaritain. Au vu de son état, je lui proposai donc de l’emmener chez un médecin pour faire constater les marques de violence. Puis, faute de trouver une solution pour la nuit, je l’invitai chez moi. Nous passions la nuit à discuter, puis les jours suivants. Au final, nous nous découvrions une grande complicité, jusque dans des projets professionnels. Parfois épuisés par nos conversations, nous nous endormions l’un contre l’autre ; et les réveils étaient des moments magiques, d’une infinie tendresse – totalement platonique, certes – mais que j’attendais ardemment et secrètement. Toutefois avec ses 35 ans, j’accusais difficilement mes 52 et je ne pouvais envisager décemment d’entamer une relation avec elle, jusqu’au jour où tout basculait dans un doux et tendre baiser. Généralement, mon rêve s’arrêtait là, mais je n’en étais pas frustré pour autant. D’ailleurs, à ...