Lorsque l'amour s'échappe du rêve
Datte: 08/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
autostop,
amour,
odeurs,
pied,
Oral
... la première fois j’aperçois son visage dans le rétroviseur. Un visage tuméfié. — Mais vous êtes blessée ! Vous saignez ?— Non, non ce n’est rien.— Ne dites pas cela. Il faut vous soigner. C’est lui qui vous a fait ça ?— Oui ; c’est un psychopathe, ce type. Mais là, il allait en plus s’en prendre à Jordan.— Ça fait longtemps que cela dure ?— Trop… Un long silence s’ensuit, qu’il me faut rompre car les kilomètres s’enchaînent. — Où allez-vous ?— Je n’en sais rien, pour tout vous dire. Déposez-nous où vous voulez.— Non, je ne vais pas vous déposer en pleine nature. Vous n’avez pas de la famille ou des amis chez qui aller ?— Non, je n’ai personne ; nos amis, ce sont ses amis. Quant à ma seule amie, il doit déjà être chez elle, la pauvre. Il doit bien y avoir des centres d’hébergement ; de toute façon, je suis partie sans argent, et sans même mes papiers. Je vais me débrouiller, ne vous inquiétez pas.— Si, je m’inquiète. Vous ne pensez pas que je vais vous laisser sur le bord de la route avec votre fils, sans point de chute alors que la nuit va tomber ? On passe chez moi, on recherche une solution et je vous y conduis. S’ensuit un échange banal de tergiversations, mais où elle finit par accepter ma proposition. Il était temps car il me fallait maintenant quitter la nationale pour rejoindre mon petit village à l’entrée duquel se trouve ma maison et où m’attend mon fils, ma fille étant chez sa mère cette semaine-là. En sortant de la voiture, je m’aperçois de l’état pitoyable de ...
... cette femme : ses vêtements sont déchirés et tachés de sang.« C’est révoltant de se conduire ainsi avec une femme, même si avec certaines… Ce n’est pas dans mes principes, même si j’en connais une qui ne l’aurait pas volé… Stop ! C’est du passé, et tu es tourné vers l’avenir. » J’interromps donc là mes pensées revanchardes et conduis mes invités à l’étage où je retrouve, bien évidemment, le fiston affalé dans un fauteuil devant la TV, le PC sur les genoux et le téléphone dans les mains. C’est en voulant faire les présentations avec mon fils Alan que je me rends compte que nous ne nous sommes pas présentés. Moi, c’est Pascal ; elle, c’est Corinne. Et son fils dont j’ai déjà entendu le nom, Jordan, a 12 ans, soit trois de moins que le mien et un de moins que ma fille Flavie. Je sers vite fait un verre et demande à Alan d’emmener Jordan dans sa chambre afin que je puisse soigner les blessures de sa mère. Blessures que je prends soin de photographier auparavant, malgré ses réticences, car je sais qu’il me faut la convaincre d’aller voir le médecin et de porter plainte. Chose qui ne s’avère pas si facile que cela, mais je sais me montrer persuasif. Et après quelques mots d’explications, mon médecin accepte de la recevoir malgré l’heure tardive. Ces blessures n’engagenta priori pas d’inquiétude, mais le salaud n’y a pas été de main morte, et il vaut mieux un avis médical et un certificat. Nous partons donc chez le médecin, laissant les garçons à la maison. Au retour, avec l’aide du ...