1. La bénédiction (1)


    Datte: 07/08/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    ... ses parents, amoureux de la France, ayant décidé d’ouvrir une entreprise d’export de fromages vers leur pays d’origine. Oui, c’est cliché, et ça ressemble à une justification assez artificielle par quelqu’un ayant peu d’imagination ; aujourd’hui je suis à peu près sûr que c’était le cas, mais, sur le coup, rien de tout cela ne me parut être une invention. Mon cercle d’amis était jusque-là exclusivement masculin ; peut-être voulais-je contrebalancer l’extrême féminité de ma maison par une virilité scolaire. Mais j’étais aussi un des rares dans ma classe à parler anglais correctement, et Trish s’est très facilement intégrée à mon groupe, peut-être parce qu’elle n’agissait pas comme les autres filles de mon lycée. Bien qu’elle fût très jolie et hautement désirable, pour une raison obscure, je ne la considérais pas comme une partenaire potentielle, là où ma frustration m’avait amené à considérer chaque fille, jusqu’à ma mère et mes sœurs, de cette manière. Mais si la cause est inconnue, la conséquence fut immédiate : j’étais naturel avec elle, j’en oubliais même parfois que c’était une fille, conduisant à quelques moments gênants, qui avec n’importe quelle autre fille m’aurait fait bafouiller pendant des semaines mais qui, avec elle, étaient vite oubliés. Trish n’était pas garçonne, en tout cas pas comme l’était Natasha. Blonde foncé, elle portait invariablement un jean et un sweat, qui enlevé révélait un débardeur court, et ne se défaisait jamais de sa casquette rose et de ...
    ... son chewing-gum, sauf lorsqu’un enseignant ou un pion le lui demandait expressément. Toute petite et menue, elle contrebalançait sa taille par un esprit fort, et riait en permanence d’un rire extrêmement communicatif qui semblait résonner dans le lycée entier, si ce n’est dans le quartier. Son exotisme n’expliquait pas à lui seul l’attirance que ressentaient pour elle tous les garçons du lycée, tant son charisme irradiait, mais à ma connaissance elle n’a jamais répondu aux sollicitations de mes camarades. Je n’ai pas hésité, par contre, à répondre à la sienne. Je ne sais pas si aux États-Unis il est acceptable que la fille fasse le premier pas, mais c’est une chose qui manque en France, à mon humble avis. Comme je l’ai dit, je ne la draguais pas, en tout cas pas consciemment, et si elle tentait de me séduire, je suis passé à côté des signes qu’elle devait m’envoyer (ce qui ne serait pas tellement surprenant). Mais un jour, alors que nous discutions, à moitié en français, à moitié en anglais, sur un banc dans la cour, comme nous en avions pris l’habitude, sans signe avant-coureur repérable, au milieu même d’une de mes phrases, elle posa ses lèvres sur les miennes. Le choc fut important. Voyant ma réaction, Trish ne put s’empêcher de rire ; une fois la surprise passée, son rire eut un effet bénéfique, et je me mis à rire de concert. Une fois notre crise de rire passée, Trish me dit (je traduis notre gloubiboulga franglais qui était devenu notre langue à nous dans un français ...
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