1. LE JOLI MOIS DE MAI : 13ème épisode


    Datte: 07/08/2020, Catégories: Partouze / Groupe

    Réveillé de bonne heure par la lumière du jour, je vais chercher des croissants et prépare thé et café. Hier soir nous avions autre chose en tête lorsque nous nous sommes couchés tous les trois. Ma priorité n’était pas de fermer les volets et cela a du bon : il est tôt, il fait frais mais beau. La journée s’annonce bien. « Mes » deux femmes me rejoignent réveillés par les bonnes odeurs qui montent de la cuisine : thé pour toutes les deux. C’est notre deuxième petit déjeuner ensemble après celui de lundi mais aussi le dernier cette semaine. Pour chasser mes pensées mélancoliques je leur soumets quelques propositions de sorties avant de quitter Louise à la gare vers dix-neuf heures. C’est le marché qui remporte la palme de mes propositions et nous décidons d’aller faire quelques emplettes en bord de Loire. Un brin de toilette, une heure pour décider quelle robe mettre, trente minutes à échanger sur les mérites comparés de telle marque de sac à mains par rapport à telle autre et nous prenons la voiture. Nous arrivons à destination vers neuf heures et demies. Il y a déjà un peu de monde car nous sommes samedi et qu’il fait beau. Nous prenons quelques fruits et légumes, des coquilles saint Jacques, un peu de fromage et de crème chez un excellent crémier. Je parade comme un coq au milieu de cette foule, sous les regards jaloux ou envieux des hommes qui me croisent avec Christelle et Louise. Particulièrement en beauté, elles s’amusent en m’appelant « mon chéri » toutes les deux, ...
    ... en m’embrassant à chaque instant. Dans leurs jolies robes printanières, leurs corps souples et gracieux attirent tous les regards. Je suis derrière mes lunettes de soleil la direction des yeux de tous ces hommes qui les matent. Je connais bien leur petit manège : un regard furtif qui glisse sur un décolleté, une fausse excuse pour se retourner sur notre passage. Certains moins subtils dévisagent carrément ces deux très jolies femmes sans imaginer que je pourrais leur péter à la gueule si j’étais un peu jaloux. D’autre franchement lourds évaluent ostensiblement la marchandise de haut en bas mais je m’en fous car c’est moi qui leur fait l’amour. Piqué néanmoins par leur jeu pervers je décide de laisser les filles passer devant en prétextant qu’il faut prendre de l’argent au distributeur. Elles continuent leur chemin et ma petite course faite je les suis à distance. Bras dessous, bras dessus elles s’attardent devant les étals. Les commerçants n’en demandent pas tant et les interpellent à grands renforts de « Bonjour Mesdemoiselles », ou « Holà ! Les jolies princesses ! ». Elles jouent le jeu et se laissent alpaguer par un vendeur de chapeaux de paille qui n’espérait pas d’aussi jolis mannequins pour sa camelote. Poursuivant leur chemin, elles empruntent les allées du marché et je comprends mieux pourquoi je percevais certains murmures derrière nous à intervalles réguliers. Le soleil encore bas enveloppe de ses rayons leurs silhouettes et laisse par transparence apparaître leur ...
«1234...8»