1. Sous le nez de la mariée (2)


    Datte: 08/08/2020, Catégories: Hétéro

    Une fois de nouveau dehors, tandis que personne ne faisait attention à eux, il s’approcha de son oreille et dit avec sensualité : — Merci beaucoup… — C’était un plaisir. Ils s’assirent, l’œil vif et contents d’avoir trompé un peu l’ennui. Mais maintenant, ni l’un ni l’autre n’avait l’esprit à rester dans cette fête. Lucie regardait le copain de sa meilleure amie avec profondeur et envie. Quel bonheur qu’il soit libre ! Elle appréciait tant cet amant. Le cœur s’éprenant, elle se tordait la bouche avec un sourire timide. Le jeune homme comprenait ce langage, et ses poumons se mirent à le chatouiller. De plus en plus fréquemment, chacun jetait des coups d’œil vers l’assemblée. Hugo se sentait un peu égoïste de l’avoir laissée le sucer et le faire jouir lui, sans qu’elle n’en profite autant – même si elle avait beaucoup aimé faire la fellation. — Et, hem… tu… tu dors où, au fait ? demanda-t-elle. — Ce soir ? Je me fais héberger par un pote. Et toi ? — Moi, je suis à l’hôtel. La question n’était pas anodine. Hugo allait enchaîner mais se retint le temps que deux personnes passent derrière lui. — Tu n’as pas peur de te sentir trop seule ? — Hum… si. Un peu de compagnie ne serait pas de refus. Leur sourire et leur regard en disaient long. Hugo relança après quelques instants de silence : — On se fait chier, un peu, non ? On s’en va ? — Ouais. On est restés assez longtemps pour être polis. Chacun de son côté, ils allèrent dire au revoir à leurs connaissances et, bien sûr, aux ...
    ... mariés. Hugo retrouva son hébergeur en lui disant qu’il avait trouvé quelqu’un d’autre avec plus de place, ce qui arrangeait tout le monde. Sans éveiller les soupçons, Hugo et Lucie sortirent avec un léger intervalle pour se rendre, dans la nuit noire et fraîche, jusqu’au parking. — Bon, ben… je te suis. C’est loin ? — C’est à Beauvais. Ils montèrent dans leurs voitures ; Hugo ne perdait jamais son amie de vue. Pour l’un comme pour l’autre, la soirée allait être beaucoup plus amusante et intéressante. Ils sentaient que, pour bien contraster avec la monotonie des dernières heures, ils allaient se défouler comme peu souvent. Les deux ventres avaient la trouille de l’excitation. Ils avaient beau chacun faire énormément l’amour, y compris ensemble, ça leur provoquait toujours autant de sensations. Et cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas passé un moment seuls. Arrivée la première, Lucie put se garer assez vite. Elle sortit de sa voiture et monta dans celle de son ami pour le guider jusqu’à l’hôtel plus tard. Hugo faisait des tours partout avec son véhicule, le regard à l’affût. — Ah non, mais c’est pas possible… Allez, donnez-moi une place, là, je veux baiseeer ! — Ha ha ha ha ! Finalement, le long d’un trottoir, un espace apparut entre deux voitures. Juste assez pour s’y engouffrer. Il détacha sa ceinture et regarda sa passagère avec beaucoup d’affection et de désir. Qu’elle était belle, et plus encore comme ça, dans la nuit. Sans un mot, ils s’approchèrent pour s’embrasser. ...
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