Addicte (6)
Datte: 16/08/2020,
Catégories:
Lesbienne
... une préceptrice déclamant son immense savoir à une assemblée de jeunes filles captivées dans l’amphithéâtre d’une université réservée aux lesbiennes. Je l’aurais écoutée pendant des heures. – Oh si. Ils s’imaginent indispensables à notre plaisir, en chair ou en plastique sous la forme de gadgets. Je me passe bien d’eux sous leur apparence humaine, je m’imagine mal utiliser un jouet. Mais le pire serait une femme harnachée d’un gode-ceinture. Une nana qui se prend pour un mec, quelle horreur ! – Tous les goûts sont dans la nature humaine, ma chérie, s’esclaffa Talya en massant délicatement mes épaules, tu ne devrais pas faire preuve d’intolérance. Enfin rassure-toi, les seuls jouets dont je me sers sont des appareils photos. J’aime sentir mes doigts sur la peau d’une femme, glissa-t-elle à mon oreille, la savourer avec ma bouche. Je ne suis pas non plus amatrice de gadgets. Au diable la bienséance, la mansuétude, je réservais ce soir mon ouverture d’esprit à un autre domaine que j’étais avide de découvrir. J’attendais un baiser, le premier après tant d’opportunités manquées, je l’espérais de tout mon corps en proie à une fièvre dont la nature m’échappait de moins en moins. Alors sa langue autour de la mienne serait la promesse d’une nuit de délice. Pourtant, je restai dans l’expectative, propulsée dans la salle de bains par une main ferme sur les fesses. – Allez ! On va se laver et se brosser les dents. Contrainte à davantage de patience, je me laissai porter par ...
... l’enchantement, certaine de ne pas le regretter. – Surtout ne change pas, petite sauvageonne, préserve ta belle candeur des nombreux pièges de l’existence. Talya m’installa dans la baignoire pleine d’une eau parfumée à peine mousseuse puis entreprit de me laver. Son reflet m’apparut dans la grande glace qui occupait un pan de mur, agenouillée derrière moi, attentive, déposant par instant des baisers légers dans ma tignasse. Mon excitation retomba au profit d’une douce torpeur. Je me redressai un peu pour éviter un endormissement fatal. L’eau ne couvrit plus que mes jambes et ma fente, laissant la toison de mon pubis à l’air. Ma joue en manque d’affection se frotta contre la sienne. – Ta beauté inspire à la poésie, Axelle. Enfin entreprenante, elle massa à nouveau mes épaules et ma nuque avec délicatesse, sa bouche effleura le lobe de mon oreille, son souffle me brûla. Le bel accent slave fit chavirer ma raison avec une complainte russe. Mon désir faisait des vagues, montant et descendant au gré des attentions de la belle. Princesse à la cour du tsar, j’attendais que ma préceptrice un peu particulière se décide à éveiller mes sens à la féminité suprême, responsabilité dont je la chargeai égoïstement. Talya s’enhardit à peine, de façon imperceptible. Sa main gauche s’anima dans mon cou et sur mon menton, l’envie de me laisser aller à une bienheureuse léthargie s’invita à nouveau sous la douceur du geste. Enfin sa main droite frôla ma poitrine. L’émotivité de mes tétons exprima un accord ...