1. Ce que le progrès rend possible


    Datte: 24/08/2020, Catégories: fh, ff, cocus, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme Transexuels Oral Partouze / Groupe fsodo, hsodo, sf,

    ... compris : le brouillard, c’est moi.— Écoutez-moi. Soyez sereines. Viola, je te conseille de te reposer. Laisse Fleur s’occuper de tout. Nous reparlerons plus tard.— Entendu, mon chéri. J’ai compris ; l’expérience fonctionne… Professeur, c’est moi…— Merveilleux. Nous avons deux heures devant nous pour effectuer des tests.— Moi, je dirais plutôt qu’il faut fêter l’évènement. Qui parle ? Fleur ? Viola ? « ViolaFleur » : voilà comment je vais appeler cette entité double. — Excellente idée ! je réponds à mon cobaye. Elles ont raison. Le temps de m’équiper avec des caméras miniatures pour tout enregistrer, et nous voilà partis pour un café. Un café ? Non, bien plus que cela. Maintenant, suite à cette crise de virtualité, il y a eu une recherche de concret, voire de retour en arrière. Le café fait office de bar, de dancing où se retrouve une clientèle très variée car chacun y trouve une ambiance à son goût. Cela fait une drôle d’impression d’avoir à mes côtés cette femme qui est la mienne, mais qui se comporte comme mon assistante. Sa façon de parler, bien sûr, mais aussi de sourire, de marcher, et surtout ce regard scrutateur qui me trouble. Il y a pas mal de monde, mais une table est libre. Le serveur – un humain, ce qui devient rare – nous amène le champagne commandé. Champagne qui vient d’Angleterre car l’effet de serre a déplacé ces cultures vers le Nord. Peu importe ; il est bon, et nous trinquons. ViolaFleur est enjouée. La vraie Fleur est chez elle. Sa chimère disparaîtra ...
    ... dans deux heures et Viola retrouvera sa place comme si rien ne s’était passé. Je parle, et chaque parole est à l’aune de l’expérience en cours, cherchant à analyser cette personnalité en face de moi. — Il fait chaud, vous ne trouvez pas, Professeur ?— Le champagne, sûrement.— Peut-être, mais je me sens étrange. Il faut que je bouge. Vous voulez bien me faire danser ?— Bien sûr.— Servez-moi encore une coupe et nous y allons. Je ne suis pas un fana de la danse, Viola pourrait vous le confirmer, mais j’accepte. Je me dois de laisser mon cobaye le plus libre possible. Je craignais une danse agitée, mais ma cavalière choisit un slow. Le café/dancing paraît d’une autre époque – années 1900 peut-être –, il n’en est pas moins équipé du système audio où chacun peut piocher. Ainsi, plus loin une bande de jeunes dansent sur un rythme endiablé, d’autres ont choisi un rock, d’autres de très vieilles danses comme le tango qui revient à la mode. Le système audio crée une bulle sonique qui nous enveloppe et nous fournit la musique choisie. Je ne sais pas si ViolaFleur a chaud, mais la façon dont elle se colle à moi n’est sûrement pas la meilleure méthode. Une feuille de graphène ne pourrait pas se glisser entre nous. Son souffle chaud caresse mon cou. Sa langue joue avec mon lobe d’oreille, et puis sans prévenir elle vient pour m’embrasser. J’ai juste le temps de la retenir. Ses yeux brillent, ses lèvres sont humides. — Fleur, c’est bien vous ?— Professeur, bien sûr. Qui croyez-vous que… Viola ...
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