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Section TG (18)
Datte: 25/08/2020, Catégories: Transexuels
... demanda Anton en se levant. — Comme d’habitude. — Je vous laisse Malika. Amusez-vous bien. Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Anton avait quitté la loge avec Ludmilla. — Il parait que tu es chaude du cul, dit André. On va voir ça. Si Gisèle était vulgaire à l’extérieur, c’était pire à l’intérieur. Des dessous bon marchés d’un gout douteux et une toison qui aurait eu son heure de gloire au siècle dernier. L’expression qui voulait que le foin dépasse de la charrette prenait tout son sens. Et encore une fois, ils jouèrent de moi sans protection. Il était vraiment temps que cette mission s’arrête. Je dus faire un effort surhumain pour bander et baiser Gisèle pendant qu’André m’enculait sans ménagement. Puis ce fut au tour de Gisèle de m’honorer –je cite– avec un gode ceinture qui se perdait dans ses plis graisseux. Ils me mirent à la porte vers une heure du matin, sans que je puisse me refaire un minimum de beauté et ma robe avec une bretelle déchirée. Les bandes de jeunes étaient toujours là, moins nombreux. Ils me regardèrent passer un sourire aux lèvres qui en disait long sur ce qu’ils pensaient de moi. Ils feront moins les malins quand quelques compagnies de CRS débarqueraient pour fouiller les caves. Je quittai la cité, mes sandales à la main et finis par trouver un taxi qui daigna ma ramener à St Cloud. 34- Le dossier contre Anton et Sergeï commençait à prendre du volume. Sophie nous demanda encore un effort, quelques jours, un mois tout au plus. Bien sûr, on ...
... accepta même si on aurait préféré que ça se termine dès maintenant. — Malika, hurla Anton depuis son bureau. Viens me voir ! Je quittai à regret mon transat sur lequel je peaufinai mon bronzage. C’était le bon côté de cette mission : pas mal de temps libre. Mais c’était bien le seul. Je passai devant la salle où transpirait Ludmilla et montai au premier. Anton m’attendait, l’air grave. — Y a quelque chose qui ne va pas ? demandé-je — Non rien de grave. Est-ce que tu connais un certain Steve Lohar ? — Euh non, ça me dit rien, dis-je en espérant que langage corporel ne trahisse pas mon mensonge. — Parce que lui te connait bien. — Ah. Ça doit être un de mes nombreux clients que j’ai eu avant de te rencontrer — On va dire ça, rétorqua Anton, pas vraiment convaincu par mon histoire. Tu peux retourner bronzer. C’était la poisse. Steve Lohar était ici et m’avait reconnu. Vanessa m’avait prévenu la veille. On savait que le financier britannique était en affaire avec les deux trafiquants mais on n’avait tout simplement oublié de l’inclure dans l’équation. Et aujourd’hui, ça nous pétait à la figure. Ça sentait le roussi, voire le cramé. Restait à savoir qui allait jeter un peu plus d’huile sur le feu. ftvfkkjn .oOo. Steve Lohar était confortablement assis dans le canapé avec Sergeï dégustant un whisky de trente ans d’âge. Un cadeau de Steve. — Et à part ça, demanda Sergeï. Ta femme, comment va-t-elle ? — Ça va, ça va. Mais j’ai l’impression qu’elle s’éloigne de moi. — Ah bon ? — Oui. ...