1. Louise - La neige


    Datte: 13/10/2017, Catégories: fh, inconnu, froid, Oral

    ... peu pour se tenir chaud. En tout bien tout honneur, bien sûr. Il me rejoint sur ma paillasse, et on s’installe pudiquement dos à dos, sans que nos mains s’égarent. C’est génialement efficace, et un peu faux-cul de ma part. Bon, ce serait encore mieux avec un autre homme devant, mais on ne peut pas tout avoir ! Et après tout, faux-cul ou pas, Bruno a l’air d’apprécier la chaleur (et le moelleux ?) de mon vrai derrière… Il fait bon. Je suis assise contre le mur sur ma paillasse, et je lis un livre. Le refuge a grandi. Les paillasses sont sur une sorte de mezzanine à plus de deux mètres du sol. Bruno est couché entre mes cuisses nues dans une position tout à fait improbable et il me lèche avec douceur. Des tas de gens circulent sous la mezzanine et vers la cuisine. Ils ne peuvent pas voir le bas de mon corps et ils me saluent ou me parlent. La langue (de loup ?) qui me caresse les lèvres est immense, pointue et légèrement rugueuse. Elle s’insinue, me titille le clitoris et virevolte partout sur et dans mon sexe. J’essaye de garder une attitude normale de liseuse sage, tout en répondant aux gens. J’ai du mal à contenir mon excitation et je jette un coup d’œil entre mes jambes. Le museau de Bruno est tout barbouillé du sang de mes règles ! Attendrie, je dis tout haut « Il est adorable » et j’éclate en mille flocons rouges de plaisir. L’orgasme me réveille et je ne sais pas trop où je suis. Je me suis tournée en dormant et j’ai passé un bras autour de mon voisin qui dort ou fait ...
    ... semblant. Quel rêve ! Je tâte entre mes cuisses pour vérifier l’absence de fuites. Je me remets délicatement et avec regret dans la position dos à dos. Je m’endors comme une bienheureuse. Il fait encore nuit dans le refuge quand le réveil de mon téléphone joue sa douce mélodie. — Bonjour, doux radiateur, tu parles en dormant ? Je dois piquer un fard de toute première qualité, mais l’obscurité me protège. J’évite de répondre en lui posant un chaste bisou sur le front et en me levant. Le temps semble toujours aussi gris, mais il ne neige plus. Les arbres lointains sont des fantômes en négatif, noirs sur le fond gris de la neige. Nous préparons tranquillement notre petit déjeuner, copieux et riche. Bruno garnit le fourneau qui est encore bien chaud. La température est maintenant agréable, et on peut rester en pull sans claquer des dents. Par contre, dehors, le froid est vif. Pas un souffle de vent. Une fois équipés, nous démarrons pour les Mounes, avec un sac léger. Je fais la trace dans la poudreuse immaculée. Le jour maintenant bien levé nous fait deviner des petites lacunes azurées au milieu de la grisaille. On sent que le mauvais temps ne se prend plus vraiment au sérieux. Un peu plus tard, un pâle petit soleil tout blanc se matérialise de temps en temps, créant une lumière blanchâtre sans ombres. Bruno me relaie sans augmenter l’allure, ce que j’apprécie. Nous parlons peu. La beauté du lieu va sans dire… L’itinéraire est assez facile, avec une pente soutenue, mais peu de ...
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