1. Jeunes matelots pour vieux bateau


    Datte: 27/09/2020, Catégories: fh, copains, vacances, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, init,

    J’étais déjà venu souvent vers ce vieux bateau. Une épave, cernée dans les taillis, saugrenue, loin de la rivière, soutenue par quelques étais incertains… Tout à côté, une maison en ruine, elle aussi envahie par la végétation. À plusieurs reprises, mon père nous avait mis en garde : « Ne touchez pas à ce bateau ! Le bois est pourri, les étais sont à moitié bouffés par les vers et le moisi : il peut s’effondrer sans prévenir n’importe quand et vous risquez d’être pris dessous ! » Cet été de vacances, on était toute une bande à se retrouver dans la grande maison familiale : frères et sœurs, cousins et cousines, amis et amies des uns et des autres. Autant dire qu’on n’avait pas le temps de s’embêter, entre les baignades, les balades en vélo, les soirées de jeux de cartes endiablés… et puis aussi les flirts, discrets - nous semblait-il - avec les irremplaçables copines des sœurs et des cousines… Il est vrai que la chaleur de l’été porte aux sens et que la vue quasi quotidienne de ces demoiselles en maillot de bain, toujours trop enveloppant au goût des garçons, nous énervait un peu, mais peut-être pas autant que les aperçus furtifs bien haut d’une jambe ou même d’un éclair de culotte au cours de nos jeux. Il nous arrivait aussi de lorgner sur le décolleté d’une fille penchée en avant, devinant le début de globes prometteurs. Ces filles, d’ailleurs, à qui il est difficile de cacher quoi que ce soit, en jouaient avec une feinte innocence. Elles se permettaient d’allumer un peu, ...
    ... dans des limites tacitement établies, protégées qu’elles étaient par le solide encadrement familial. J’en pinçais un peu pour Martine, une fille de mon âge, copine d’une cousine. Quelques regards échangés, quelques attitudes presque complaisantes laissaient à penser que c’était un peu réciproque. Je ne manquais pas une occasion de lui tenir la main pour franchir un ruisseau, passer une barrière, choses qu’elle était parfaitement capable de faire toute seule, mais le contact de nos mains, le frôlement de nos corps étaient déjà des échanges. Il se nouait petit à petit quelque chose entre nous. Quelques plaisanteries, quelques réflexions entendues ici et là : les autres s’en étaient aperçu avant nous. C’est dire s’il était illusoire de penser à s’isoler un peu… On y arrivait pourtant, de temps en temps, pour de trop courts instants qui ne faisaient qu’attiser l’imagination. La mienne, du moins, car Martine restait assez réservée quand nous étions seuls. On faisait donc semblant de discuter de choses très sérieuses et de refaire le monde, mais mon esprit était déjà ailleurs. Un jour, pourtant, au cours d’un jeu organisé par un de mes oncles, on se trouva tous les deux tout près du bateau. — Viens, je vais te faire visiter le bateau !— Tu es fou ?! C’est dangereux ! Et puis on ne peut pas quitter les autres.— Mais non, ce n’est pas dangereux, et puis il y en a pour cinq minutes. À la sortie du chemin, elle accepte que je lui prenne la main pour la guider sur le sentier mal tracé dans ...
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