1. Jeunes matelots pour vieux bateau


    Datte: 27/09/2020, Catégories: fh, copains, vacances, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, init,

    ... les taillis. — Fais attention, lui dis-je. Ces herbes sèches et ces pierres, c’est un endroit à vipères : reste près de moi. La ruse est grossière, mais Martine se rapproche de moi. Je prends un bâton et tape sur le sol. — Tu vois, il faut faire du bruit, comme ça elles ont peur et s’en vont. Je suis devenu l’Homme, celui qui sait, celui qui protège et elle, la faible Femme qu’il faut protéger. Elle accepte ce rôle tout naturellement. On approche du bateau et on commence à en faire le tour. C’est vrai qu’il est étrange, dans ce bois, à au moins trois cents mètres de la rivière. Il n’a plus de peinture, le vieux bois est nu, à moitié arraché par endroits. L’aspect est à la fois pitoyable et menaçant, comme un vieux monstre malade. — Fais attention, dit Martine, ton père dit que c’est dangereux !— Ce que mon père ne sait pas, c’est que mes cousins ont ajouté des étais en bon état pour consolider le bateau.— Mais pourquoi ?— Tu vas voir. Sur un côté du bateau, une petite échelle de trois ou quatre marches monte jusqu’au pont. Je commence à grimper, me retourne vers Martine et lui tends la main. — Tu viens ?— Tu es fou, c’est dangereux ! Et si ça s’effondre ? J’insiste : — Viens ! Il est tout consolidé, je te dis. Après une courte hésitation, elle attrape ma main et grimpe à son tour. — Fais attention où tu mets les pieds, il y a des trous. Je m’avance vers une écoutille où s’enfonce une échelle de meunier, très raide. Je descends et l’appelle : — Viens, descends. Tu verras, ...
    ... c’est marrant. Elle se fait un peu prier, puis descend. Elle me rejoint. L’endroit est exigu, et nous sommes presque serrés l’un contre l’autre. Une fois ses yeux habitués à l’obscurité, elle demande : — Qu’y a-t-il derrière cette porte ?— Tu veux voir ? Je te préviens, c’est pas chouette. Le bateau a été déposé là il y a très longtemps, par une tempête. Il y a encore les squelettes de l’équipage.— Hein ? C’est pas vrai ! Les ruses les plus grossières étant les plus efficaces, Martine se serre contre moi. Je l’étreins un peu, pour mieux la protéger. — En fait, je ne sais pas. Après tout, peut-être qu’ils n’y sont plus… Le mieux, c’est d’aller voir !— Non, non, ne fais pas ça ! J’ai peur ! Allez, viens, on s’en va !— Mais non, il n’y a jamais eu de squelette ! Attends, regarde. Serrant très fort une main de Martine, je pose l’autre main sur le loquet et pousse doucement la porte. Elle s’ouvre en grinçant sur une petite pièce dans la pénombre, éclairée seulement par la lumière filtrant entre les planches disjointes. Sur le côté, un bat-flanc en bois. — Tu vois, il n’y a pas de cadavre : on peut entrer.— On n’y voit rien, là-dedans ! Qu’est-ce que c’est que ce traquenard ?— C’est pas un traquenard ! C’est un endroit tranquille pour se reposer. Allez, viens t’asseoir près de moi. Comme à regret, Martine me rejoint sur le bat-flanc. — Ouais, eh bien, moi, je ne suis pas tranquille. Et puis d’abord, qu’est-ce qu’il fait là, ce bateau ?— C’était un vieil original qui habitait la maison ...