Prostitutions
Datte: 05/10/2020,
Catégories:
ffh,
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Transexuels
humour,
... Tony ? lui demanda directement Pauline.— Pour vous servir, belle demoiselle. Elle lui sourit en retour. — Eh bien, j’imagine que vous n’attendiez pas devant mon bar simplement pour boire un café, poursuivit le tenancier avec son accent à écorner les bœufs, alors dites-moi qu’est-ce que je peux faire pour vous ?— Nous cherchons quelqu’un, Tony. On nous a dit que vous pourriez peut-être nous aider.— Je connais quelques personnes dans Amsterdam.— Une prostituée. Stella. Elle était au Red Dragon. Le type partit d’un grand rire que rien ne semblait pouvoir arrêter. — Ma… ne me dites pas que vous êtes venus de Paris exprès pour ça… Ha ha ha ha ha ! Stella ! Nos tronches durent le convaincre qu’on n’était pas là pour rigoler. — Stella ? reprit-il. La femme-homme ?— Oui !— Ha ha ha ha ha ! Oubliez ça ! C’est une légende urbaine ! C’est une histoire qu’on raconte aux touristes ! Ça n’existe pas, les femmes-hommes ! Ou alors ce sont des transsexuels ! J’avais bien vu que Pauline était agacée que ce guignol mette ainsi en doute la parole du bon Monsieur Li, mais je n’imaginais pas qu’elle baisserait brutalement son froc devant lui. — Et ça ? C’est une légende urbaine, Ducon ? Tony s’arrêta de rire tout net et contempla d’un air respectueux le pénis que lui dévoilait ma compagne. — Vous… vous êtes transsexuelle ?— Non je suis une femme-homme, comme tu dis ! Il releva vers Laetitia et moi des yeux incrédules. — Je confirme, confirmai-je. Je l’ai baisée, c’est bien une femme.— Ma… c’est… ...
... c’est… c’est incroyable… se repentit-il pendant que Pauline se renfroquait. Je suis désolé, mademoiselle.— Vous pouvez nous parler du Dragon Rouge ? demandai-je quand même à tout hasard.— Si, c’était un des bars les plus renommés du Quartier voilà quelques années. Des clients y venaient du monde entier pour rencontrer des filles de luxe. Mais il a fermé il y a près de dix ans. Après une bagarre. Un règlement de comptes, une histoire de drogue et d’argent.— Vous ne connaîtriez pas quelqu’un qui y aurait travaillé ? insista Pauline. Une de ces filles ? Notre interlocuteur s’affubla d’un air tourmenté en faisant mine de réfléchir, mais haussa finalement les épaules en secouant la tête. — No, mais j’ai peut-être une fille qui peut vous aider. Paloma. Revenez ce soir, vers vingt-deux heures, elle sera là.— Merci, monsieur Tony, lui fit quand même Pauline. Et tandis que nous tournions les talons après avoir payé et vidé nos cafés, il lui lança : — Si vous cherchez du travail, mademoiselle, venez me voir ! *** À vingt-deux heures pétantes, nous entrions de nouveau dans le « Last Trip ». L’ambiance n’avait rien à voir avec celle que nous y avions trouvée l’après-midi : c’était plein, plein de mecs déjà au bord du coma éthylique et de nanas qui attendaient en miaulant que les gars viennent claquer leurs biftons entre leurs cuisses. Le pub semblait être le lieu de rassemblement des Français d’Amsterdam. On entendait notre langue partout. Le zinc était presque inaccessible, squatté par ...