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Leningrad
Datte: 10/10/2020, Catégories: Humour, Mature, Voyeur / Exhib / Nudisme
J’ai conservé un bon souvenir de la rue de Leningrad à Paris depuisrebaptisé St Petesbourg. Elle allait de la place de l'Europe à celle deClichy. Ce fut dans ma vingtième année l'occasion de découvrir Paris oudu moins ce quartier dans tous ces aspects pittoresques. Notamment àl'époque on trouvait rue de Budapest de vieilles putes à bon marché etplus loin rue de Douai des travelos dont on voyait au matin repousser lepoil sous l'épais fard. Un ami et collègue breton féru de ce type dedivertissements m'initia à ces subtilités. Pour tout dire j'étais en cetemps niais.Je sortais des limbes de mon adolescence. Une scolarité précaire m'avaitprématurément jeté dans le monde du travail. Un petit matin je fuspropulsé dans un grand bureau empli de femmes lesquelles pour la plupartétaient d'âge mur et dont ma mine de jouvenceau suscitât quelquessourires. Avant que ne survint en renfort l'ami breton, je dus lepremier mois rentré mille fois la tête essuyant œillades et allusionsque distillaient ces dames. Ma candeur manifestement en émoustillaitcertaines. Tout à mes fantasmes romantiques je ne concevais pas la femmeainsi.Certaines suintaient la vulgarité. Elles ne se gênaient point etencouragées par mon insignifiance exprimaient des fois ouvertement leursexpériences comme si je ne fus pas présent. Quand l'une d'elles plusdécente me signalait, elles haussaient des épaules voiresurenchérissaient pour augmenter la rougeur qui envahissait ma face. Jene parvenais à m'habituer à ce régime. Le ...
... midi je tentais tant bien quemal à me ranimer aux visages plus lisses et jolies des jeunes filles quiarpentaient notre quartier. J'aurais voulu avoir ces déesses pourcollègues plutôt que ces harpies.Avec le recul et flanqué du cynisme de l'âge mur, je me dis quequelques-unes m'eurent sans doute convenu et que j'eus sans peinerépondu à leurs avances. A cet égard l'ami breton et bien qu'il eût monâge ne manifesta aucun de mes scrupules et au contraire accepta d'allerà l'hôtel avec quelques-unes voire d'aller chez d'autres qui habitaientpeu loin. Lui aussi ajoutait à mon désarroi en contant avec forcedétails ses exploits. Il est vraisemblable qu'il se vantait. Je voyaisdu sexe tous les aspects rebutants et grotesques. J'avais besoin derêves plus que de prosaïsme.De toute façon je savais devoir partir dans peu de temps de ce lieu deperdition. Je décidais de sortir inentamé de cet enfer de femmes.J'avais fait croire au copain breton que j'étais entiché d'une jeunefille et que cela me bloquait pour aller voir ailleurs. Il finit parrenoncer à m'attirer dans ses débauches. Il trouva dans un service àl'étage, un autre gredin pour aller le soir notamment rue St Denis. Leurjeu était de tout me raconter pour augmenter mon dépit. Décidément jeles trouvais trop stupides. Le sexe méritait mieux que ces thuriférairesimbéciles.Seule une femme prit mon parti. Elle était redoutable ayant assezd’autorité sur les autres mégères. Le plus singulier est qu’elle n'étaitpas parangon de vertu. Il était ...