1. La photo dérobée...


    Datte: 15/10/2017, Catégories: fh, fplusag, frousses, hdomine, miroir, Masturbation entreseins, Oral fsodo, extraconj, bourge,

    ... kilomètres de chez nous. Autant son père savait – et sait toujours – être sympathique, avenant et agréable, autant son rejeton est déplaisant. Ce jeune monsieur se pavane du haut d’un bac plus quatre, qu’il confond avec le Nobel, et fait parfois l’honneur à son entourage de poser sur lui ses magnifiques yeux bleus. Doté de tels atouts, comment se fait-il que la terre entière ne soit pas à ses pieds ? Le garçon qui approche les vingt-trois ans, n’est certes pas bête, mais tellement imbu de sa personne qu’il finit par le paraître. Cet après-midi, il est convenu que je l’emmène en ville où il doit régler une sombre affaire de droits universitaires. Il m’a prévenue que ce serait long et qu’ensuite il ferait aussi un détour par la bibliothèque. Je compte donc profiter de cette incursion citadine afin d’écumer les boutiques. Dans cette intention, je passe un grand moment dans la salle de bain puis dans ma chambre à me bichonner ; on ne fréquente pas les échoppes de luxe attifée de la même manière que lorsqu’on vaque aux rayons des supermarchés. Tout en m’apprêtant, je songe à la photo et interroge mon miroir magique : « Ai-je beaucoup changé depuis ? » Aujourd’hui, ce confident sans concession de mes déficiences est d’humeur plutôt clémente et me prétend la jambe fine et bien galbée, le ventre moelleux, imperceptiblement replet, les bras souples et déliés, la frimousse charmeuse et la crinière de feu insolente s’évadant en boucles rutilantes jusqu’à encadrer la pâleur de mes ...
    ... seins. Il n’est guère que ma gorge qu’il estime un peu lourde. Tant pis, je la comprimerai dans l’un de ces soutiens ampliformes qui la fera rebondir dans mon décolleté. Je m’habille et consulte à nouveau mon espiègle et impartial confesseur. Il s’est de toute évidence renfrogné car son jugement sévère est sans appel : « Manque très net d’élégance : la pacotille l’emporte sur le panache. » J’aurais dû m’abstenir de quémander son avis auquel je ne saurais plus, à présent, déroger. Je me dévêts pour reprendre et parfaire mes choix. Un collant couleur chair… mais où ai-je la tête ? Peut-on s’exhiber vêtue de cet oripeau dans une échoppe de lingerie ! Ce seront donc des bas-jarretières, un chemisier très échancré en légère soie vermillon, un tailleur outremer moulant à peine galonné de surpiqûres blanches, des escarpins écarlates et ce collier constitué de sombres galets lustrés. Bon, tout ça compose une allure un peu hôtesse de l’air mais garantit son petit effet et je vais inévitablement capter quelques coups d’œil ou enflammés, ou jaloux. Il est presque deux heures quand je rejoins le hall où j’ai fixé rendez-vous à Hector. Évidemment, celui-ci est en retard. Après une courte et impatiente attente, je gravis l’escalier, frappe à sa porte et n’obtiens aucune réponse. Afin de m’assurer qu’il est là, je colle mon oreille contre le vantail et distingue de vagues chuintements. Je récidive sans plus de résultat, si ce n’est que les grincements s’amplifient. Intriguée, je colle mon œil au ...
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