1. L'art de se perdre


    Datte: 17/10/2020, Catégories: ff, couple, extracon, fsoumise, fdomine, portrait, initff, Lesbienne

    ... Nous avons échangé un long baiser, superficiel, fait de dizaines de petits bécots. Elle m’a regardée, longuement. — Suzanne, tu me plais énormément, j’aimerais te revoir, ailleurs qu’ici.— Je suis un amusement, c’est tout, on ne va pas tomber dans le piège de la reconnaissance du bas-ventre.— J’ai simplement très envie de toi.— Comme un homme a envie d’épuiser les charmes de la nouvelle chatte qui lui tombe sous la verge.— Tu es dure et méchante.— Peut-être, je suis une femme qui vient de se révéler, j’ai envie de rattraper tout le temps que j’ai perdu, mais je ne veux pas saboter ma vie par une liaison qui pourrait devenir exclusive. Ce n’est pas maintenant que je vais écrire une page de sucrerie avec des « ma chérie, » des « pour la vie » stupides. J’ai accepté de coucher avec des femmes par la révélation de ma nature, mais j’ai une famille, un travail, je ne vais rien sacrifier.— Je crois que tu te trompes, c’est vrai que tu es faite pour le plaisir entre femmes, tu as un corps très séduisant pour une autre femme et tu seras convoitée, puis capturée. Penses-y, ce sera ça ou tu te retrouveras un jour, tellement aiguillonnée par tes passions, dans un club de filles cuir, comme entraîneuse, ou pire. Mais, au moins, dis-moi qu’on fera encore l’amour.— Bien sûr, quand tu voudras, tu me plais bien. Nous nous sommes séparées avec un petit grincement. Je ne me reconnaissais plus. Passer de femme rangée à quasi courtisane à femmes n’est pas sans conséquences. Banaliser mon ...
    ... homosexualité, parler comme une vieille habituée des coucheries me surprenait. J’ai dû dépouiller cette peau entre le lieu de mes ébats et la maison. L’angoisse me reprenait, vis-à-vis de mes filles, mais pas envers mon mari, dont je savais la complicité passive, le consentement. Il ne m’a guère laissé le temps de réfléchir, m’enfilant dès mon arrivée, en écartant la culotte, sur le canapé du salon. — Raconte, raconte, n’oublie rien. J’ai dit ce que j’ai bien voulu dire, pendant qu’il allait à longues poussées lentes. Il ne me produisait qu’un effet mécanique, à des années-lumière de mon embrasement avec Corinne. — Alors, elle t’a sucée ? Comment était son con ? Vous étiez nombreuses ? Tu t’es fait peloter par tout le monde ? Hein, salope, dis-moi. Tu sens la femme, tu sens la vulve. Je tentai de parler d’une voix hachée comme s’il m’affolait, pour hâter son orgasme. Je devais le sauver de moi, lui donner ce qu’il voulait, moi, je prenais ailleurs ce dont j’avais besoin. Il est resté immobile un long moment, tendu rentré au fond puis tout d’un coup, il a explosé en lâchant un cri. Nous sommes restés longtemps assis, son plaisir ruisselant dans ma culotte. — Ma femme est une gouine, elle couche avec n’importe quelle femme.— Mais pas avec un autre homme.— Je n’ai jamais joui autant que depuis que tu es devenue comme ça.— Alors, on reste d’accord ?— Oui, mais ne t’en va pas. Je devenais l’ordonnatrice des plaisirs de mon époux et c’est de ce sentiment de puissance sur lui que naquit mon ...
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