1. Titine, Hubert, Charles-Émile, Agathe et moi


    Datte: 20/10/2020, Catégories: fh, inconnu, campagne, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fgode, pénétratio, coupfoudr,

    Horreur, horreur et horreur, cette plage du Lido à Sète est une horreur ! Quatre kilomètres de camping-cars pare-chocs contre pare-chocs, avec à peine un léger passage entre chaque, il est beau l’accès à la mer ! Et quand par hasard on arrive à se glisser vers la plage, c’est pour tomber face à une boulangère à grosse miches, ou une bouchère à gros jambons, souvent les deux réunies d’ailleurs, emballées dans un immonde maillot de bain une-pièce, noir et boudinant à souhait. Pas vraiment envie de croquer dans le sandwich ! C’était bien parti pourtant, ce week-end de Pentecôte 2008. TGV à 7 h à la gare Haute Picardie, arrivée à Béziers à 11 h 40 sous un soleil radieux, et un rendez-vous qui se passe bien avec les clients pour qui notre atelier agence un magasin d’optique dans le nouveau centre-commercial de la gare. Ma secrétaire avait bien fait les choses, retenu une voiture chez Hertz, une chambre d’hôtel et une table au Paris-Méditerranée à Sète, ce resto branché qui sert les meilleurs calamars à la sétoise de la ville. La solitude ne me gène pas ce soir. Après ce genre de journée, j’ai surtout besoin de dormir pour aborder en forme ce long break. Me voilà tout joyeux sous le soleil, ce samedi matin : quatre jours de liberté. Je fais un petit détour sur la tombe de Georges Brassens avant d’attaquer la route côtière puis reprends la voiture pour aborder la Grande Bleue et ses nymphettes aux seins bronzés. Depuis quatre kilomètres, je roule vers l’ouest en pestant contre la ...
    ... civilisation de loisirs, et jetant des regards haineux vers ces voleurs de paysage, ces accapareurs de plage, ces bouffeurs de rêves. Je hais les camping-cars. Dans un instant de lucidité, je remets les yeux sur la route pour découvrir à moins de vingt mètres devant, à cheval sur route et bas-côté une inénarrable Renault 4, capot ouvert et moteur fumant, pas possible de doubler avec la circulation, ça freine de justesse et je gicle de ma voiture, bien décidé à dire leur quatre vérités à ces pollueurs. Mais là, je n’en crois pas mes yeux, une créature comme celle-là, dans ce monde hostile, c’est forcement un mirage : grande, mince, belle, bronzée, fort peu vêtue d’un short en jean et d’un presque rien sur les seins ; j’hallucine ! Par contre, la créature de rêve est pourvue d’un organe vocal suraigu qui me hurle dans les oreilles : — Mais faites quelque chose, vous ne voyez pas qu’elle brûle ! Je me précipite dans l’habitacle pour couper le contact. En effet l’odeur de bakélite brûlée ne laisse pas de doute sur l’origine électrique de la fumée. Ouf ! La batterie est pourvue de cosses faciles à démonter sans outil, en un tournemain la voila enlevée ; ça fume encore un peu, mais dans quelques instants, je pense pouvoir regarder plus avant pour trouver l’origine de la panne. Effectivement deux minutes plus tard, je puis me rendre compte que le câble qui sort de l’alternateur est dénudé et que la tête de Delco est carrément fondue. Il était moins une quand même, mais c’est costaud ...
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