Comment nous échapper ?
Datte: 26/10/2020,
Catégories:
ff,
forêt,
campagne,
jardin,
massage,
intermast,
Oral
... longues minutes d’attente, Marjorie sauta dans son survêtement et nous nous dépêchâmes de faire de même. Toujours en silence nous nous approchions de la lisière des arbres. La nuit commençait à tomber, et nous ne tarderions plus à quitter cet endroit. Marjorie chuchota — C’était sûrement un animal.— Oui, je pense aussi…— Alia ne devrait plus tarder maintenant.— C’est ton amie ? (Anne me pinça légèrement la main)— Euh… oui c’est elle. Vous allez la rencontrer d’ici peu.— Elle est belle ?— Anne tu es décidément très curieuse, mais oui, elle est très belle. Nous attendîmes quelques instants dans le silence. Les bruits de la forêt nus paraissaient de ce fait amplifiés. Un bruit de moteur nous informa qu’Alia avait démarré la voiture. Le bruit se rapprochait, nous ne voyions aucune lumière, elle conduisait feux éteints. Elle mit un certain temps à venir, le chemin étant étroit et mal entretenu. Il faisait noir, de nombreux nuages masquaient les étoiles et nous avions de plus en plus de mal à distinguer les formes qui nous entouraient. La voiture s’arrêta doucement près de nous, Majorie nous précéda et ouvrit les portières le plus discrètement possible. Nous nous engouffrâmes toutes les trois dans la voiture qui avança vers le fond du pré. Sans un mot, Alia conduisait. Elle avait une combinaison noire et une ...
... cagoule. Nous étions en plein James Bond. Et Alia, d’après ce que nous avions vu de son corps faisait une James Bond Girl tout à fait crédible. Anne serrait ma main dans la sienne. Elle arrêta la voiture devant une haute clôture de barbelés et Marjorie sortit du véhicule, et à l’aide d’une grosse pince, elle coupa les fils de fer rouillés créant un passage pour notre voiture. Quelques instants plus tard, nous étions sur un chemin de terre, cahotant dans le noir, nous avancions doucement et prudemment, Alia obliqua dans une direction opposée à la maison. Retrouvant une route goudronnée, elle alluma les phares et s’arrêta près d’une camionnette de location. Nous sortîmes toutes les quatre de la voiture. Marjorie nous présenta Alia qui enlevant sa cagoule nous révéla une splendide crinière. Anne sans hésiter, lui déposa un rapide baiser sur la bouche et pour ne pas être en reste, je fis de même. Elle nous invita à ne pas traîner et Marjorie lui expliqua que nous pourrions nous retrouver au chalet. Alia accepta et je lui expliquai rapidement le chemin pour que nous n’ayons pas à nous suivre de trop près. Anne sauta dans la voiture, la camionnette démarra et soulagées, nous prîmes la route de la maison. Anne posa sa tête sur mon épaule et soupira. — Quelles aventures ! Si j’avais su …— Si tu avais su ?— Je serais venue !