1. Les autres


    Datte: 17/10/2017, Catégories: nympho, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, humour, sf,

    ... expliquerons tout au commissariat. Êtes-vous prêt ?— Est-ce que je dois prendre des affaires ? Ils se regardèrent de nouveau, hésitants, et un autre me répondit enfin : — Prenez vos papiers. Ça suffira pour l’instant. Si vous avez besoin d’autre chose, Monsieur pourra sans doute vous l’apporter… Il avait désigné Raoul d’un vague geste. Je tournai vers ce dernier des yeux anxieux : — Bon, je te laisse la maison.— Vous permettez qu’on perquisitionne ? en profita l’un des flics en nous regardant tour à tour.— Ben, je suppose que j’ai guère le choix, répliquai-je. Il me le confirma d’un signe de tête. Cinq nouveaux gardiens entrèrent et commencèrent à s’éparpiller dans ma maison. Mon interlocuteur sortit une paire de menottes et s’avança pour me les passer. Mais l’officier Petitbœuf l’arrêta d’un geste en disant : — Je ne pense pas que monsieur Shank ait l’intention d’opposer la moindre résistance, n’est-ce pas, monsieur Shank ? Je répondis par un sourire désabusé et emboîtai leur pas tandis qu’il me guidait par l’épaule. Nous sortîmes. Il y avait au moins une dizaine d’autres flics dehors, entourant la maison. Ils devaient avoir eu peur que je ne les accueille à grands coups de fusil à pompe. Je me laissai diriger vers l’une des voitures. À l’autre bout du jardin, trois policiers tentaient apparemment de raisonner une Éloïse, une Juliette et un Gufti. Je les regardai, en feignant la surprise complète. L’officier Petitbœuf me dit : — Vous avez vu ça ? Il y en a des centaines ...
    ... comme ça dans toute la ville. Ils baisent à tous les coins de rue sans se soucier de ce qui se passe autour d’eux. Et tous les hommes vous ressemblent étrangement, vous ne trouvez pas ?— Euh… vous croyez ? Et qu’est-ce que c’est ? Des robots ?— Hmmm… Allez, montez. Il me fit m’installer à l’arrière d’une des voitures de police et s’assit à côté de moi. Les deux autres qui m’escortaient montèrent à l’avant du véhicule, qui démarra bientôt et se dirigea à toute allure, prenant la direction du centre-ville. Je regardais par la fenêtre, c’était hallucinant : en à peine un kilomètre, nous avions vu au moins vingt-cinq couples ou trios occupés à baiser tranquillement au bord de la route. Et chaque homme avait mon visage, tandis que les filles étaient soit Éloïse soit Juliette. À chaque fois ou presque, il y avait un attroupement d’habitants qui les entouraient, béats. Et de temps en temps, un des corps explosait littéralement en une multitude de particules tourbillonnantes traversées d’éclairs bleutés. — C’est rigolo ! fis-je à mon voisin pour détendre l’atmosphère. Mais lui ne paraissait pas vouloir rire : — Non, monsieur Shank ! C’est tout sauf rigolo ! Impossible de faire quoi que ce soit d’eux ! Impossible de les raisonner ! Impossible de les forcer à bouger ! Et dès qu’ils ont fini de baiser, ce qui semble se traduire par ce genre de petites explosions, eh bien, ils recommencent ! Nous arrivâmes à un grand rond-point, mais fûmes obligés de nous arrêter, car la chaussée était ...
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