1. 13, avenue Volvestre


    Datte: 03/11/2020, Catégories: f, fh, fplusag, fagée, profélève, complexe, douche, telnet, amour, cérébral, revede, photofilm, Masturbation intermast, Oral nopéné, jeu, humour,

    ... avait accentué la noblesse de son visage sans en altérer aucunement le charme. Elle était ravissante. Mais ce n’était pas ainsi que Diane se voyait. De l’image d’elle-même que lui renvoyait la glace, elle ne savait retenir que les disgracieux reliefs de cellulite en haut des cuisses, juste avant que ses jambes ne se rejoignent sous ce honteux buisson de toison blonde qu’il ne lui serait jamais venu à l’esprit d’entretenir. Elle considéra, masochistement, le bourrelet naissant de son bas-ventre, rétif à toute forme de régime. Rapidement enivrée par cette autoflagellation morale, elle poursuivit son inspection en se positionnant de profil et s’examina ainsi jusqu’à être convaincue que sa poitrine s’affaissait chaque jour un peu plus. Elle en aurait pleuré. Elle devenait vieille et laide. Même l’absence de vergetures la blessait dans sa féminité, comme un flagrant rappel du fiasco de sa vie sentimentale autant que professionnelle. D’abord jeune louve solitaire, puis célibataire endurcie, enfin vieille fille, elle avait tout sacrifié pour sa carrière et pourtant elle n’avait jamais décollé des seconds rôles dans des pièces de boulevard, à l’exception d’une pub télé il y avait déjà trois ans et d’une brève apparition dans un feuilleton débile. Lamentable. Elle s’installa sous la douche et rejeta la tête en arrière pour laisser l’eau brûlante lui gifler le visage. Elle se détendit ainsi quelques instants puis elle arrêta l’eau, reversa la moitié d’un flacon de gel parfumé sur sa ...
    ... poitrine et entreprit de s’enduire de mousse de la tête aux pieds. Ses mains s’égarèrent bientôt sur sa peau rendue glissante par le savon. Chaque partie de son corps fut nettoyée avec délicatesse. Le ventre, d’abord, lentement, puis les bras, puis les épaules. Elle se caressa presque sous les aisselles, laissant furtivement évoluer ses ongles vers la naissance de sa poitrine. Ses longues cuisses, elle les massa avec douceur en remontant peu à peu vers les fesses, qu’elle écarta machinalement pour se laver la raie et l’arrière de la vulve. Puis elle se pencha en avant, les seins pendants, et frictionna longuement ses pieds en séparant chaque orteil. Elle adorait cette sensation. Pour conclure sa toilette, elle fit mousser l’excès de savon dans les poils de son pubis et elle se frotta peut-être un peu trop longuement le creux de l’aine – mais pas assez pour en rougir – puis elle se rinça à grande eau. Elle regagna le salon enveloppée dans une serviette rose nouée sous les bras. Assise sur le tabouret près du téléphone, elle composa le numéro de sa mère : — Allô ?— Maman ? C’est moi.— Hein ? Ah, bonjooooooour ma chérie ! s’exclama Maman après une trop longue hésitation, comme si elle avait plusieurs filles.— Ça va ?— Oh ! je me porte comme un charme. Je ne me suis pas sentie aussi bien depuis des années. Mais je ne peux pas te parler longtemps ; Christophe est venu me rendre une petite visite de courtoisie.— Christophe ? C’est qui, celui-là ?— Tu ne te souviens pas ? C’est le ...
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