13, avenue Volvestre
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
fagée,
profélève,
complexe,
douche,
telnet,
amour,
cérébral,
revede,
photofilm,
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
jeu,
humour,
... en banque, faire pute, on préfère éviter.— Diane, je ne te permets pas ! Quand on se retrouve mère célibataire à quinze ans, il faut bien trouver des moyens pour assurer à sa fille une éducation convenable.— Certaines travaillent. D’autres s’arrangent pour que l’incident ne se produise pas. Un minimum de précautions m’aurait peut-être permis de connaître mon PÈRE !— Ma chérie, je pensais sincèrement que tu avais dépassé ce stade. Ce qui est fait est fait et on ne peut pas revenir sur le passé.— Et moi je pensais réellement que tu avais renoncé à me dire comment je devais mener ma vie, comment je devais m’habiller et avec qui je devais coucher ou non ! Écoute et rentre-toi bien ça dans le crâne : tu me fais HONTE, à ton âge, avec tes gigolos, avec tes dizaines d’amants perdus ! J’ai honte de toi ! J’ai honte quand les gens me demandent si je suis ta fille ! Je lis le mépris dans leur regard. Je ne suis pas toi ! Je ne veux pas l’être ! Je ne le serai jamais ! Il serait grand temps que tu te rendes compte que je ne changerai jamais ! Non, je ne m’habillerai pas sexy pour recevoir cet homme et je n’accepterai rien de lui pour autre chose que mon travail, et mon travail ne consiste pas à coucher avec les gens. D’ailleurs, je ne pense pas que je vais accepter de lui donner des cours. Il y a quelque chose qui n’est pas clair chez ce type. Mais surtout, souviens-toi bien de ça : je ne m’habille JAMAIS de façon vulgaire et je ne fais JAMAIS pute ! Occupe-toi d’abord de ta propre ...
... réputation ; tu en as plus besoin que moi. Tu es folle, maman, une vieille folle, lubrique et pathétique. À l’autre bout du fil, Madame Fargue mère resta silencieuse un long moment pendant que sa fille reprenait son souffle et se retenait de fondre en larmes. Puis elle lui répéta d’un ton morne qu’elle ne pouvait pas parler plus longtemps, et sa voix chevrotait. Quand elle raccrocha, ses yeux cernés et trop maquillés s’étaient embrumés de larmes naissantes qu’elle sécha discrètement avec son mouchoir avant de retourner chercher quelques instants de réconfort en compagnie du jeune Christophe. Peut-être les derniers de sa vie, comme elle se le répétait à chaque nouvel amant depuis trente ans. À quelques kilomètres de là, avenue Volvestre, sa fille Diane essaya de se convaincre qu’une journée aussi mal commencée ne pouvait pas décemment empirer et entreprit de se remettre au travail. Fred Bordier n’était pas d’un naturel très ponctuel. C’est pourquoi il était presque dix-sept heures lorsqu’il se présenta au treize, avenue Volvestre, deuxième étage, un bouquet de roses à la main. Il mesurait plus d’un mètre quatre-vingt-dix, large d’épaules, la trentaine. Son imposante silhouette se découpait sur le crépi de la cage d’escalier dans un costume marron taillé sur mesure et une chemise en soie blanche. Ses cheveux bruns étaient brossés en arrière avec du gel et sa peau légèrement hâlée mettait en valeur son sourire éclatant. De grands yeux d’un vert profond, des lèvres fines, une ...