1. Quatre cousines


    Datte: 30/11/2020, Catégories: fffh, Inceste / Tabou voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, fdanus, fsodo,

    Pour nous, cette famille était un mythe. Ils étaient brillants, ils avaient réussi. Et nous n’étions, nous, qu’une branche éloignée, des parents pauvres, tandis qu’eux brillaient au firmament de la réussite sociale. J’ai été élevé dans ce mythe, avec un vague sentiment de jalousie envers ces lointains cousins (même pas germains) de mon paternel. L’une de ces lointaines figures, de cette branche noble de la famille, faisait partie du conseil d’administration d’une grande banque, l’autre frère était militaire de carrière, général de brigade ou quelque chose comme ça. Je ne saurais trop dire qui était qui, précisément, tellement ils étaient étrangers à mon univers. Ce qui est certain c’est que l’un d’entre eux avait eu quatre filles, que certaines étaient à peu près de mon âge et d’autres légèrement plus âgées. Elles venaient parfois passer leurs vacances dans une propriété à quelques kilomètres de mon village. Ce n’était pas une petite résidence secondaire pour parisiens en goguette, mais une grosse bâtisse bourgeoise entourée par des hectares de terrain. Il y avait une ferme, des métayers, des étangs poissonneux et un relais de chasse. Et toujours de somptueuses limousines soigneusement garées dans la cour d’entrée de cet imposant manoir. Dans ma jeunesse, plusieurs fois je suis passé devant ce lieu dit en vélo. Pas une seule fois je ne me suis arrêté, préférant détourner la tête avec dégoût. Imaginez qu’à l’époque, nous, de notre côté, nous avions systématiquement du mal à ...
    ... finir les fins de mois, que nous mangions trop souvent des nouilles et que mon argent de poche était réduit à sa plus simple expression. J’ai toujours perçu cette différence sociale comme grande une injustice, et j’étais parfois prêt à partir en croisade contre les droits de succession. Pendant toute mon enfance, je n’ai pour ainsi dire jamais mis les pieds dans cette belle propriété et mes « cousines » sont restées pratiquement pour moi de parfaites inconnues. Jusqu’au jour où cet autre cousin m’invita à cette « soirée rock »… Le cousin en question faisait partie de l’autre branche de cette même famille, il était plutôt frimeur, mais relativement sympa. Je n’avais guère envie d’aller à cette soirée pour jeunes gens de bonne famille mais, comme il avait lourdement insisté, je m’étais laissé embarquer. Et c’est à cette occasion que j’ai (re)fait la connaissance, entre autres, avec deux de mes cousines, les deux plus jeunes. Bisous, bisous, échange de bons procédés : « Comme c’est dommage que l’on se rencontre si peu souvent ! » La cadette, Marion, était une petite folle, mignonne, espiègle, très délurée, qui passait son temps à danser, à fumer, à boire et à draguer les mecs. L’autre, Bernadette, paraissait beaucoup plus effacée, elle restait scotchée à une copine, refusait les invitations à danser, et avait l’air de particulièrement s’ennuyer. Elle n’avait pas la grâce de sa sœurette, elle était plutôt boudinée et, à priori, un peu quelconque. Outre son physique un peu ingrat, ...
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