Mister Hyde - 18
Datte: 02/12/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... revenait sans cesse à l’esprit. Il avait pris par Richelieu et Chabanais et gagné la rue du quatre septembre en empruntant les passages Sainte-Anne et Choiseul. Certes, c’était un peu plus long que de passer par l’avenue de l’Opéra mais le trajet était plus calme, il le préférait donc de beaucoup à celui qui passait par les grandes artères ; d’autant qu’il allait devoir se fader les grands magasins et leur foule de badauds. Il ne s’étonna guère d’apercevoir Marc sortant d’un bistrot puisque la journée finissait et que son ami travaillait dans le coin. Il fut néanmoins surpris de le trouver en compagnie de Julien. Tous deux étaient des ex de Frédérique et, aux dernières nouvelles, leurs relations étaient plus que tendues. Mais, après tout, ses rapports avec Marc n’avaient pas toujours été au beau fixe et ils s’étaient considérablement améliorés, pourquoi n’’en serait-il pas de même pour eux ? Marc lui fit un grand signe, l’invitant à s’approcher. Frédéric joua les hommes pressés en tapotant sa montre. Cinq minutes, lui demanda Marc en levant haut la main, tous les doigts écarté. Frédéric s’avança. – Salut toi, tu connais Julien… – Ouais. Salut. Frédéric ne tendit pas la main et se concentra sur Marc. – On se demandait si tu avais des nouvelles de Frédérique… – Elle va bien mais tu sais, pour prendre des nouvelles de quelqu’un, le mieux, c’est de l’appeler… Devant l’air étonné de Marc, il ajouta. – Je ne suis pas un geôlier, elle a le droit de recevoir des coups de fil… Et si ...
... c’est ma permission que tu demandes, tu l’as. Et même, si ça ne vous fait pas trop loin, venez donc dîner tous les deux demain soir. Le loft est assez grand pour vous loger une nuit. Bon ! il faut que j’y aille sinon je vais rater mon train. Salut. Il s’éloigna tout en notant que marc lui faisait signe qu’il l’appellerait. *** Lucile n’était pas dans le train, ou elle ne se montra pas, ce qui revint au même. Frédérique joua également à la femme invisible, ce qui eut le don de l’agacer sans qu’il pût pour autant y trouver à redire. Après tout, il n’avait pas prévenu de sa visite comme il en avait convenu au commencement de leur nouvelle relation. Donc, il patienta ou plutôt il rongea son frein. Frédérique n’arriva que vers vingt-deux heures. Naturellement, il l’interrogea. – Où étais-tu ? – Tu permets ! Je couche Franck et nous discuterons ensuite. Merci. Apparemment, elle n’était pas à prendre avec des pincettes et il remonta l’attendre à l’étage. – Tu m’as donné une mission, j’étais en train de m’en occuper. Tu ne penses tout de même pas que je le fais sur mon temps de travail… Le week-end commençait fort. Il en éprouva un désagrément tel qu’il hésita un instant à se lever et à partir. Il se ravisa en distinguant un changement dans le comportement de Frédérique. Elle se tordait les mains et avait pris l’air d’une petite fille prise en faute, les excuses n’allaient pas tarder. Magnanime, il lui tendit la main, elle se jeta dans ses bras. – Pardon, pardon ! murmura-t-elle. J’ai ...