Ma vie sexuelle continue... Béa
Datte: 11/12/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fbi,
copains,
Masturbation
intermast,
Oral
... renseigner. Celle-ci me demanda : — Vous êtes Mike ?— Oui, c’est moi.— La petite jeune fille et sa colocataire sont parties hier, avec tous leurs bagages.— Et vous ont-elles dit quand elles rentreraient ?— Mais, je crois bien qu’elles ne reviendront plus jamais: le solde du loyer est payé et elles n’ont pas renouvelé leur contrat de location. Le studio est d’ailleurs à louer à partir d’aujourd’hui.— Mais, Madame, ce n’est pas possible ! Je devais rencontrer Béa ce matin même et…— Attendez, dit elle, je n’ai pas terminé. La petite demoiselle m’a dit qu’un certain Mike viendrait sûrement se présenter et elle m’a prié de lui - de vous - remettre cette lettre. En disant cela elle me tendit une enveloppe, qu’elle avait sortie de sa poche, dont je pris possession. C’était bien l’écriture de Béa. Je remerciai la concierge et retournai à mon «kot» pour lire la lettre. Sans beaucoup d’optimisme quant à son contenu, d’ailleurs. La mention sur l’enveloppe était en effet libellée comme suit: «A Mike, avec tous mes regrets et mes plus profondes excuses». Rentré en chambre, j’ouvris l’enveloppe et commençai ma lecture. J’eus la plus grosse surprise de ma vie, car la lettre disait ...
... ceci : La lecture de cette longue lettre me rendit triste, certes, mais ce n’était pas un chagrin d’amour. J’étais un peu amoureux de Béa, mais sentais que je m’en consolerais sans trop de problèmes. Cette tristesse avait surtout pour cause d’avoir perdu cette complice avec qui je m’accordais si bien dans nos jeux érotiques. Béa m’a écrit, quelques mois plus tard. Elle était installée, avec Viviane, dans le petit appartement de X. Elle était heureuse, même si, comme elle le disait, elle devait se cacher des autres (à l’époque, bien-sûr. Les temps ont heureusement changé!) Nous avons correspondu régulièrement. Puis nos échanges épistolaires se sont espacés. Mais chaque année encore, à l’époque des vœux, nous nous écrivons une longue lettre. Cela fait maintenant plus de trente ans. Jamais je n’ai revu Béa. Quoique cette année elle ait suggéré de nous retrouver un jour pour un petit «resto». Le fait d’écrire cette histoire a fait resurgir tant de souvenirs que j’ai ressorti, du fond d’un tiroir, la «médaille» que j’avais voulu offrir à Béa. Elle avait, après trente-cinq ans, pris une certaine patine, mais elle est, à mes yeux, toujours aussi belle, à l’instar de notre amitié…