1. La vengeance est un plat qui se mange à plusieurs


    Datte: 14/12/2020, Catégories: fhh, extracon, inconnu, Collègues / Travail boitenuit, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, préservati, pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, init, journal, ecriv_f,

    ... difficile de passer à la pratique. Quelques mois plus tard, nous sommes partis, comme cela nous arrive parfois, faire du shopping à Paris. Le mois de mai était très ensoleillé et se prêtait à la ballade. Nous avions écumé pas mal de boutiques lorsque, dans un magasin, je vois une petite robe en stretch simple mais très sexy. Je la prends, la regarde et Gérard m’encourage à l’essayer. Allons-y : je me déshabille dans la cabine et enfile la minirobe. Elle m’arrive à peine à mi-cuisse et le haut est arrondi assez bas, laissant voir une partie de mes seins. J’ai l’impression d’être nue. Très moulante, elle met en valeur mes sous-vêtements. Je retire mon soutien-gorge, mais ne peux me résoudre à retirer mon petit slip qui semble en relief sous cette robe… Non, vraiment, ce n’est pas pour moi. À ce moment, Gérard entrouvre le rideau et me regarde, les yeux brillants de convoitise « Superbe, tu es magnifique! » Les phrases des cassettes me reviennent à la mémoire. J’ai envie de le gifler. Je tire sur le bas de la robe qui a tendance à remonter et je sors de la cabine pour me regarder dans le miroir. Je suis peut-être magnifique mais je me sens plutôt provocante. Au moment où je vais regagner la cabine, je croise le regard d’un homme, la trentaine, qui attend son épouse devant une autre cabine. Son regard étincelle, il me dévore des yeux et je m’éclipse dans la cabine en cambrant les reins. C’est décidé, je la prends. Gérard est surpris de mon choix, mais enchanté. Sitôt sortis du ...
    ... magasin, je me demande ce qui m’a pris, car le petit sac que je tiens au bout du bras semble contenir un objet de dépravation. Mais je me promets que si je la porte, ce ne sera pas en tête à tête avec Gérard mais en public. La soirée se passe gentiment et nous passons la nuit à l’hôtel avant de rentrer en province. Les semaines passent et chaque fois que je vois ma robe dans la penderie, une bouffée de hargne monte en moi, me faisant détester le seul homme que j’ai aimé. Gérard part toutes les semaines, et il n’est pas rare que je ressorte une cassette pour renforcer le dégoût que j’éprouve, comme un plaisir masochiste que j’entretiens. Je n’ai pas pu extérioriser ma peine et ma colère, elles m’étouffent. Les vacances approchent et je n’en éprouve aucun plaisir. Les étreintes de Gérard me laissent un goût amer, je pense à chaque fois aux scènes dégradantes que j’ai vues. Pour éviter de tomber en déprime, je m’entretiens : crèmes, institut de beauté, sport, tout est bon pour me sentir bien dans ma peau… Mais cela ne cache pas les plaies intérieures. Fin juin, nous sommes conviés, par un fournisseur de la société où travaille Gérard, à un week-end séminaire dans le sud de la France. Je prépare comme chaque fois une valise trois fois trop importante, avec des tenues que je ne mettrai pas, de peur de manquer d’une tenue adaptée pour une circonstance non prévue et, soudain, je décroche ma minirobe du cintre, pour la glisser sous d’autres vêtements, comme un enfant cachant un objet ...
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