1. Retour de bal


    Datte: 24/12/2020, Catégories: fh, fhh, couplus, extracon, extraoffre, Collègues / Travail amour, volupté, cérébral, BDSM / Fétichisme init,

    J’ai 37 ans, Nathalie, ma femme, en a dix de moins. Sans doute cette différence d’âge n’est-elle pas étrangère à l’ascendant que j’exerce amoureusement sur elle. Y contribue aussi, toutefois, le simple fait que j’ai été le premier et l’unique homme dans la vie de Nathalie, que j’ai connue presque adolescente. J’ai eu la chance d’être l’homme par lequel cette jeune fille réservée, à peine sortie de la stricte éducation de ses parents, a découvert les secrets de son corps et du bonheur qu’elle pouvait donner. Qu’est-ce donc qui, dans cette timide jeune fille, m’a d’abord séduit ? Ses grands yeux noirs, ses hanches de sultane, sa taille de guêpe, ses longs cheveux, ces seins qui, quel que soit le tissu qui la couvre, semblent narguer le désir et lancer aux hommes : «qu’attendez-vous pour m’empoigner ?» … Tous ces avantages auraient certes suffi à me procurer une douce félicité. Mais il y a avait plus : il y avait cette vertu rougissante, cette pudeur virginale qui donne à chaque caresse l’audace enivrante d’un attentat. Il y a plus érotique que l’impudeur : c’est la chasteté. Jamais une femme lascive ne donnera à un homme un soupçon des délices goûtées auprès d’une femme vertueuse qui rend les armes, frémissant de ses propres ivresses. Nathalie avait hérité du catholicisme de son enfance un sens du « péché » qui donnait à chacun de ses désirs l’intensité brûlante de l’interdit et un air de luxure aux moindres frémissements de sa chair. Le plaisir qu’elle prenait avec moi lui ...
    ... paraissait déjà la plus effrénée des licences ; longtemps elle n’aurait pu même envisager de désirer un autre homme que son mari. Pourtant, je le reconnais, toute médaille a son revers et il m’est arrivé de trouver pesante la vertu de ma femme, trop irréprochable, trop soumise, trop pudique aussi… Nathalie était sensuelle, mais cette sensualité était quelque peu corsetée dans la convenance dont elle s’était fait une religion. Il manquait à notre vie amoureuse ce grain de déraison qui rend une femme irremplaçable. C’est pourquoi, si fort que fût mon attachement à elle, je l’avais parfois trompée. Parce que j’avais trouvé chez d’autres jeunes femmes, plus insouciantes et plus folles, cette absence de retenue, cette volonté de jouir et d’assumer fièrement tous ses désirs, qui manquaient à ma chaste épouse. Récemment encore, nous avions été au bord du divorce, et sans doute aurais-je franchi le pas si… Dois-je le dire ? Puis-je le dire sans faire sourire ? J’ai suggéré que Nathalie était si raisonnable que je trouvais ailleurs la satisfaction de mes caprices érotiques les moins ordinaires. Cela n’est pas vrai pour le plus important d’entre eux. Ce n’est en effet qu’avec ma femme que je peux assouvir mon fantasme le plus personnel : mon goût immodéré pour les pieds féminins. Une passion que je nourris depuis l’enfance et qui ne s’est jamais assoupie. Une passion qui me fait préférer à toutes les caresses et à tous les baisers la forme, le contact, le goût et le parfum d’un pied de ...
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