Retour de bal
Datte: 24/12/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
extracon,
extraoffre,
Collègues / Travail
amour,
volupté,
cérébral,
BDSM / Fétichisme
init,
... était charmante, toute en séduction candide, toute de grâce virginale. Last but not least, c’est moi qui, ce soir-là, insistai pour lui peindre les ongles des pieds, d’un très léger vernis rose : je n’avais, en le faisant, qu’une idée en tête, une idée impure qui m’étonnait moi-même : ses pieds merveilleux, qu’elle allait mettre dans ces sandales qui les ferait voir dans toute leur splendeur, ne manqueraient pas d’attirer les regards gourmands de ses collègues. Au lycée, ma jolie femme n’avait guère de concurrentes, ni pour la jeunesse, ni pour la beauté. « Est-ce que je te plais ? », me lança-t-elle, mutine, avant de partir. « Il n’y a pas qu’à moi que tu vas plaire, je te le garantis : tous tes collègues vont fondre ! » J’étais sincère : je ne l’avais jamais connue si attirante : dans une robe noire fort courte, laissant nus les bras, découvrant largement le dos, fort décolletée, les jambes lisses et brillantes, les pieds frais et menus, les ongles étincelants de rose… je l’aurais volontiers retenue, mais c’était l’heure et elle partit. Elle revint fort tard, vers deux heures du matin, alors que j’étais encore, sans doute sous le coup d’une excitation persistante, en train d’écrire à mon ordinateur. Je lui demandai si sa soirée s’était bien passée. « Très bien », répondit-elle, d’une voix un peu inhabituelle. « Avec quels collègues t’es-tu retrouvée ? », poursuivis-je. « En fait, j’ai passé toute la soirée dans un coin du salon, à papoter… avec Christian », dit-elle en ...
... baissant légèrement les yeux et en souriant, un peu gênée. Tiens, tiens. Christian, c’est un jeune collègue de son âge, prof de mathématiques, arrivé depuis deux ans au lycée. Je devinais que Nathalie voulait me dire quelque chose, mais qu’elle n’osait pas. Je l’encourageai à aller plus loin. « Oui, je vois, ce jeune collègue que tu trouves très sympa. Je me souviens, tu m’avais dit qu’il était d’une beauté toute féminine et tu t’interrogeais même sur sa sexualité Je suis content qu’il t’ait permis de ne pas t’ennuyer. Et j’espère qu’il t’a trouvée belle ! » Nathalie sourit, et rougit. — C’est drôle, il est comme toi. Il m’a dit que j’avais de beaux pieds.— Il a du goût. Il ne t’a rien dit d’autre ?— Non, bien sûr.— Bien sûr, bien sûr, rien n’est sûr. Dire à une collègue qu’elle a de beaux pieds, c’est déjà fort compromettant…, dis-je en souriant. Au moins, te voilà rassurée sur son hétérosexualité…— Tu es bête… En fait, il a commencé par me dire que j’avais de belles sandales, et c’est après qu’il a dit : « mais les sandales ne sont ravissantes que dans la mesure où elles habillent des pieds superbes…» Ah, et puis, il m’a dit aussi, au moment de nous quitter, « bonne nuit, Cendrillon ». C’est mignon, non ?— Charmant. Bref, il est mordu.— Ne sois pas sot. Enfin… Dis-moi, est-ce que je peux te dire quelque chose sans que tu te fâches ? Disant cela, elle baissait les yeux. Je fus un moment interdit, m’attendant à tout, puis je la rassurai : — Bien sûr, tu peux me dire… tout.— Eh ...