Retour de bal
Datte: 24/12/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
extracon,
extraoffre,
Collègues / Travail
amour,
volupté,
cérébral,
BDSM / Fétichisme
init,
... bien, pendant quelques mois - oh quelques mois seulement, tu sais, à l’époque où tu me trompais, je devais le deviner inconsciemment, me sentir négligée… - bref, pendant ces mois-là, je crois que j’ai un peu eu le béguin pour lui. Naturellement, il n’en a jamais rien su, je ne lui ai jamais rien dit. Mais je crois aussi, disons, en fait, j’en suis presque sûre, que c’était un peu réciproque. Nous aimions nous retrouver, au réfectoire, nous isoler pour discuter entre nous, nous avons beaucoup de points communs. Enfin, je te rassure, il ne s’est absolument rien passé, même en parole, qui puisse te faire ombrage. Rien, et puis c’est fini, tu m’es revenu depuis, tu ne risques rien, tu sais. Je la regardais sans rien dire. Curieusement, tout à coup, l’idée de ne plus « rien risquer » m’apparaissait douloureuse. — Oh ! Philippe, s’il-te-plaît, tu ne m’en veux pas, c’est promis ?— Ne sois pas stupide, dis-je en riant soudain, pourquoi t’en voudrais-je ? C’est normal, tu es une femme, tu as des désirs, et lui il est un homme, il te trouve appétissante, et il a bien raison, dis-je en lui caressant les seins. Belle, tu l’étais diaboliquement, ce soir.— Je t’assure, je t’ai toujours respecté. Ce soir, même, j’aurais pu me faire ramener par lui en voiture, je n’ai pas voulu, j’ai demandé à une collègue. Je lui souris, j’étais inexplicablement ému par toutes ces confessions, si osées et si innocentes à la fois. Une manière d’avouer, presque à son insu, que revenir avec son collègue eût ...
... été s’exposer à une tentation périlleuse… Un trouble inédit s’insinuait en moi: je ne pouvais chasser de mon esprit l’image de ma femme en train de se laisser convoiter par cet homme ; or, au lieu d’en subir tous les tourments de la jalousie, je ne ressentais qu’excitation. Sans y penser, je me pris au jeu. — Est-ce que tu aimais qu’il pose ses yeux sur tes seins ?— Tu es fou, ne me trouble pas comme ça.— Réponds-moi. Aimais-tu son regard sur tes seins ? Est-ce que tu avais conscience que, pendant qu’il te parlait et te regardait, il s’imaginait poser ses mains et ses lèvres sur tes seins ? Ton décolleté était fait pour cela, non ? N’est-il pas particulièrement… plongeant ?— Mais enfin, Philippe, tu me connais. Je n’aurais pas… Enfin, peut-être, peut-être, je ne sais pas, une femme comme moi ne pense pas à ça.— Est-ce que s’il avait posé ses mains sur ton sein, tu l’aurais laissé faire ?— Tu es fou. Je suis mariée, je…— Je crois savoir que tu es mariée, ce n’est pas la question. Tu étais contente de lui plaire, parce que tu te savais désirable, éminemment désirable. Toute la nuit, il a vu, tout près de lui, tes jolis bras nus, ton décolleté, tes jambes à moitié nues. Et tes pieds, te rends-tu compte à quel point tes jolis pieds sont excitants ? Tu sais le plaisir qu’ils me donnent, le désir qu’ils m’inspirent. Ce soir, tu portais, comme il n’a pas manqué de le relever, des chaussures ravissantes, qui laissaient tes pieds quasiment nus. Toute la soirée, assis à côté de toi, il a ...