1. Retour de bal


    Datte: 24/12/2020, Catégories: fh, fhh, couplus, extracon, extraoffre, Collègues / Travail amour, volupté, cérébral, BDSM / Fétichisme init,

    ... femme. Or, en ce domaine, Nathalie n’aura jamais d’égale. Non seulement parce que ses pieds sont divins - petits (36), soignés, fins et tendres comme une peau d’enfant, cambrés comme une lyre - mais parce que, chose curieuse, elle a toujours complu à mes caprices fétichistes. Jamais elle n’a, comme d’autres, limité mon accès à ses pieds, fût-ce d’un sourire gêné ou ironique ; j’ose même dire qu’elle l’encourage, qu’elle en jouit, adorant se faire masser, caresser et embrasser les pieds. Et pourquoi, du reste, s’y refuserait-elle ? Elle semble savoir, sans jamais l’avouer, qu’elle me tient par l’irrésistible attrait de ses pieds, que je ne quitterai jamais une femme qui accepte avec autant de grâce d’assouvir un fantasme aussi vital. Elle jouit de sentir mon sexe gonfler dans son ventre lorsque, l’ayant pénétrée, je saisis ses deux pieds, les joins l’un à l’autre, et plonge éperdument mon visage dans ce masque de volupté : là, je respire jusqu’à l’ivresse cette odeur mêlée de cuir et de chair, j’en mordille et mange un à un les orteils, suçant longuement le pouce, comme une glace ou comme un sexe, passant longuement ma langue dans les délicats interstices ; je lèche avec amour la plante de ses deux pieds, me repaissant de leur goût salé. Jamais ma jouissance n’est plus grande que lorsque je déverse ma semence dans son ventre au moment même où j’aspire le parfum entêtant de ces deux joyaux. Aucune de mes maîtresses, ni avant elle, ni après, n’a jamais su me donner un tel ...
    ... plaisir, un plaisir dans lequel la femme n’a qu’à dire : « je consens » pour ouvrir à son amant les portes de l’extase. Si étrange que cela paraisse ma fidélité à Nathalie ne s’explique peut-être pas autrement que par la puissance érotique de ses pieds merveilleux. S’étonnera-t-on, dès lors que l’aventure récente vécue par notre couple, cette aventure qui a changé tant de chose entre nous, ait commencé, elle aussi, en quelque sorte, par ses pieds ? Mais il faut que je m’explique. C’était il y a six mois. Nathalie, qui enseigne dans un lycée technique, s’était faite ce soir-là particulièrement jolie pour la « soirée de l’Amicale des enseignants». Inutile de préciser que je n’ai pas l’habitude de l’accompagner à ces « festivités » et que je préférai, une fois de plus, travailler à mon prochain recueil de nouvelles. Mais il me plaisait d’observer avec quel soin ma prude épouse s’habillait, faisait ses essayages devant la glace, changeant cinq ou six fois de robe. Pour moi, ces séances avaient un double attrait : Nathalie mettait, à chaque fois, des robes plus avantageuses, plus courtes, plus moulantes, et je trouvais le spectacle particulièrement excitant ; mais comme elle changeait constamment d’avis (et que je ne faisais rien pour lui éclaircir les idées, m’amusant à perturber son défilé privé en lui baisotant le cou ou en lui prodiguant des caresses), elle était amenée à se déshabiller aussi souvent. Or, quoi de plus excitant qu’une femme nue, sinon… une femme qui se dénude ? Elle ...
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