1. Retour de bal


    Datte: 24/12/2020, Catégories: fh, fhh, couplus, extracon, extraoffre, Collègues / Travail amour, volupté, cérébral, BDSM / Fétichisme init,

    ... pu les observer et s’en repaître… C’est normal qu’il t’ait fait cette réflexion. « Oui, c’est fort coquin, finalement, poursuivis-je. N’importe quelle femme peut montrer ses pieds à n’importe quel homme. Rien de tel pour les seins ou les fesses, réservés à l’intimité. Personne ne te taxera d’indécence parce que tu montres tes pieds nus dans des sandales, et pourtant, un beau pied peut être aussi enivrant qu’un joli sein, tu es bien placée pour le savoir. Il y a là une inconséquence à laquelle nos censeurs n’ont pas suffisamment réfléchi. Profitant de son silence gêné, je poussai mon avantage : « Donc, tu pouvais tranquillement montrer tes pieds à Christian, n’est-ce pas ? et tu ne t’en es pas privée, apparemment. Et lui pendant ce temps là, il se mourait de désir, le pauvre homme. « Tes pieds nus, tes petits ongles peints avec amour, étalés sous ses yeux, toute une soirée. Quelle torture ! C’est un peu comme si tu avais déposé, à quelques centimètres de ses mains et de sa bouche, toute ta nudité, toute ta nudité en miniature, comprends-tu ? et que tu lui avais dit : «Regarde, mais surtout ne touche pas.» Tout ton corps se trouvait là, exposé, dans le galbe de ce pied nu, dans ce dégradé de rose, dans ces fins orteils, mobiles et contenus par de fines lanières de cuir, offerts au désir de l’homme. Lorsque tu tendais la jambe devant lui, l’air ingénu, c’était une manière de lui dire : «Devines-tu comme je suis belle sous ma robe, devines-tu que je t’offre ici le spectacle de ...
    ... mon corps nu, offert à tes regards, à tes caresses ?» » Je m’agenouillai, lui ôtai ses sandales ; les fins lacets avaient laissé une très légère marque et le contact prolongé avec la semelle donnait à la plante des pieds, juste sous les orteils, cette très légère moiteur qui m’étourdissait. — Ton petit pied rose, murmurais-je en penchant mon visage sur ces doux trésors. Pas la moindre callosité, un pied doux et tendre comme celui d’une adolescente, délicieusement parfumé, l’essence intime de ton corps. Je conclus mon blason par une provocation calculée : « Si tu faisais l’amour avec lui, tu lui donnerais tes petits pieds à savourer ? — Chéri, je ne fais pas l’amour avec lui, c’est toi que j’aime…— Mais si tu faisais l’amour avec lui,insistai-je, s’il était ton amant, tu lui laisserais manger tes pieds comme je le fais à présent ?— Oui, sans doute, puisque ça me plaît et si tel est son plaisir aussi… je le ferais.— Est-ce que tu le laisserais aussi passer sa main entre tes jambes, et remonter lentement jusqu’à ton intimité, comme je le fais ?— Chéri, que dis-tu là ? ce n’est pas bien. Je suis ta femme, ta femme fidèle.— Fidèle, et troublée », complétai-je, en dégrafant sa robe… « par un autre homme ». De la main gauche, je lui tenais le cou pour l’embrasser ; de la main droite, je caressais doucement la surface de sa fine culotte, sur laquelle je commençais à sentir les prémices humides du désir. Son ventre contre le mien, elle ne se défendait plus et se laissait gagner par un ...
«12...456...»