Retour de bal
Datte: 24/12/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
extracon,
extraoffre,
Collègues / Travail
amour,
volupté,
cérébral,
BDSM / Fétichisme
init,
... doux abandon.— Et si tu avais dansé avec lui, tu aurais aimé qu’il passe la main dans ton dos, comme je le fais à présent ? Tu n’as pas eu envie de danser avec lui ?— Je ne l’ai pas fait.— Parce que tu craignais la tentation.— Parce que je te respecte.— Je ne sais ce que le respect vient faire ici. Tu aurais senti son souffle chaud dans ton cou, et surtout, et il se serait insensiblement rapproché de toi, collé à toi. Mon amour, tu aurais senti son sexe gonfler à travers ses vêtements, gonfler de désir, à l’endroit précis où ton propre sexe aurait senti brûler la tentation.— Je te dis que je n’ai pas dansé avec lui, je n’ai pas voulu, répliqua-t-elle. Elle était à présent entièrement nue. Je m’étais couché sur elle, ma verge tendue posée sur la toison de ton sexe. — Si tu avais dansé avec lui, il t’aurait dit constamment, pas avec des mots (il n’aurait pas osé, car, tu l’as dit, tu es une femme honnête et mariée), non : avec son sexe, avec ses yeux, avec ses mains, il t’aurait dit qu’il avait envie de toi, et tu aurais espéré que le slow se prolonge, longtemps, longtemps… « Sais-tu, s’il s’était collé à toi, son sexe n’aurait pas été beaucoup plus loin du tien que le mien à présent. Un ou deux millimètres de tissu, à peine, auraient séparé vos deux désirs… — Tais-toi, tais-toi, tu n’as pas le droit disait-elle, secouant la tête, n’osant pas me regarder… mais je sentais à chacune de mes paroles redoubler les flots de son désir, qui coulait entre mes doigts.— Ses mains, dans ...
... l’obscurité, seraient peut-être descendues sur tes fesses, et tu l’aurais laissé faire. Ou pire, tu l’aurais empêché, pour sauver les apparences, pour me respecter, comme tu dis, mais en espérant qu’il ne t’écoute pas, qu’il soit plus fort que toi, qu’il insiste, qu’il garde ses mains sur tes fesses, qu’il les passe peut-être sous ta robe pour sentir grandir encore son trouble et le tien…Et alors il t’aurait dit : «Nathalie, j’ai envie de toi.»— Non, non, fit-elle, serrant les dents, sans qu’on sût si elle opposait ses dernières résistances ou si elle m’encourageait à poursuivre mon drôle de jeu. N’y tenant plus, j’entrai en elle, dans la chaleur humide et hospitalière de sa caverne. J’avais l’impression de faire l’amour à une inconnue. — Est-ce que tu sens, à présent, son sexe dans ton ventre, combien il est plein du désir de toi ?— Que dis-tu chéri, qu’oses-tu dire ?— Ferme les yeux ma chérie. C’est un jeu, un petit jeu innocent. Ferme les yeux et imagine que mes mains, ces mains qui palpent tes seins, ce sont les siennes, ces mains qui ont rêvé toute la soirée de te prendre. En ce moment, j’en suis sûr, rentré chez lui,, il se caresse en pensant à toi, il est sur toi, comme je le suis à présent, il te fait l’amour et il t’aime.— Oh, s’il te plaît, je… Je savais que je refermais par ce mot le piège sur ma femme, que j’ébranlais ses dernières défenses. Fidèle et sentimentale, Nathalie ne pourrait pas imaginer s’offrir à un homme sans amour. Le mot amour était le sésame qui ...