1. L'Éden perdu


    Datte: 22/10/2017, Catégories: fhhh, jeunes, copains, vacances, pénétratio, confession, nostalgie, prememois,

    ... garçons. Nous restâmes longtemps silencieux et ce fut Philippe qui entreprit de dissiper le malaise : — Céline, en faisant l’amour avec toi nous avons fait ce que l’on appelle « œuvre d’homme ». En réalité, nous avons fait œuvre de salauds ! Tu nous a sans trouvés machos, plus que cela, des mâles en rut profitant de ton étourdissement pour te baiser. Belle et désirable comme tu l’es, au sortir de l’eau tu étais irrésistible et il était presque impossible de réfréner nos pulsions. Je te l’assure, pour aucun de nous tu n’es une fille facile, mais une fille bonne et serviable ! Je veux te dire que nous t’adorons et espérons que la complicité qui naissait entre nous n’est pas rompue et que nous saurons choisir ensemble des jeux libertins te convenant. Merci, princesse de notre camp. Je me devais de répondre à ce mea culpa un peu théâtral. Mes compagnons avaient assurément manqué de la courtoisie la plus élémentaire mais, ayant manqué moi aussi de retenue, je ne pouvais leur reprocher leur effronterie. Comment leur dire ce que leur exploit avait éveillé en moi ? Un rien étonnée qu’on ait pu me soupçonner d’être une Marie couche-toi-là, je répondis : — Tout à l’heure, c’était certainement un coup de folie de votre part comme de la mienne. Pour vous, me semble-t-il, plutôt réussi. Ayant été fidèle jusqu’à tantôt à un seul petit ami, je ne suis pas une fille à soldats mais votre empressement, appelons-le comme cela, m’a dévoilé des envies inconnues jusqu’ici. Cela me donne des ...
    ... idées pour découvrir ensemble des plaisirs nouveaux et partagés. Si nous nous y mettions sans plus attendre ?— Tirons à la courte paille celui qui commencera la ronde, proposa Philippe.— Non, mes amis, je choisirai mes cavaliers et rien ne présume que, ce soir, j’accueille les cinq d’entre vous. Ce fut à l’attentionné Éric que je tendis la main. Il faisait nuit lorsque la cinquième gambade s’acheva. J’eus le sentiment d’avoir gravi des montagnes, ébranlé la virilité des garçons en m’imposant comme ordonnatrice de nos ébats, connu des jouissances nouvelles et de m’être libérée de la chape de petite provinciale bien sage. — Pardonnez-moi d’interrompre votre récit. De quel rapport avec la province s’agit-il ?— Je suis une Tourangelle ayant migré à Paris à treize ans. Au lycée je suis restée étrangère aux cercles établis de longue date et n’ai pas eu d’amoureux avant mes dix-sept ans. Mes frères ramenant leurs petites amies à la maison, je fis de même il y a quelques mois. Nous étions puceaux tous deux, faisions l’amour avec autant d’application que nos parents au même âge partageaient leurs cornets de glaces portatives. Voilà, en peu de mots, le milieu qui était le mien ! J’ajoute que les fantasmes sexuels m’étaient inconnus. Vous ne dites rien ? Je restai silencieux. — Difficile de traduire l’ambiance qui régnait au sein de notre sextuor : elle était enjouée, faite de complicité et de plaisirs réciproques et, sur le chantier, de dur labeur. Nous vivions presque nus, je m’affichais ...
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