1. La chatte sauvage


    Datte: 28/06/2017, Catégories: fh, jeunes, gymnastiqu, école, train, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral pénétratio,

    Mes baskets crissent sur le sol plastifié. Non, mon gars, tu ne passeras pas. Il tire. Raté ! Je prends le rebond ; bonne défense. Coup de sifflet. On souffle un peu, se désaltère. Discute tactique. C’est reparti : contre l’équipe quatre. Le ballon est de notre côté. On a décidé de jouer plus agressif ; je monte directement au panier, espérant les surprendre. Une longue passe pour moi ! Je saute, saisis le ballon au vol. La voie est quasiment libre, juste un défenseur à passer ; tiens, je ne l’avais jamais vue, celle-là ; une feinte et trois pas devraient suffire, du tout cuit. Mon attention s’est attardée une fraction de seconde de trop sur la silhouette devant moi : d’une détente inattendue, rapide comme un serpent, son bras jaillit et vient frapper le ballon avec précision entre mes deux mains ; son autre bras s’empare aussi sec de sa proie déstabilisée. Hors de ma portée, le ballon vole déjà à l’autre bout du terrain. J’ai perdu une grande partie de ma concentration. Un peu en retrait, je laisse le jeu se faire, sans trop prendre d’initiative. Elle me fascine. Grande, élancée, le regard vif, l’expression alerte. Des mèches de cheveux noirs collent à son front et le long de sa joue. Elle ne conserve jamais le ballon plus de quelques secondes ; à chaque fois qu’elle l’attrape, un petit sourire de satisfaction vient plisser les commissures de ses lèvres, et elle s’en débarrasse aussitôt, soit en le passant négligemment au premier membre de son équipe qui le réclame, soit ...
    ... par un tir au panier approximatif. Je trouve un coin à l’écart pour mes étirements, tout en continuant à observer cette femme sublime. Son corps souple, assumé, incarné, mû et animé d’une grâce féline, agit comme un implacable pôle d’attraction, exerçant sa force basique sur toutes les charges viriles alentour ; il n’y a qu’à voir l’agitation qu’elle provoque, tous ces mâles en orbite autour d’elle, comme des comètes capturées par le Soleil, dont la queue s’allonge en proportion de l’éclat lumineux. Personne ne semble oser se frotter à elle de trop près, par crainte, sans doute, de se retrouver calciné par l’intensité du contact. — Ils n’obtiendront rien d’elle. Ils s’y prennent comme des pieds. Surpris par cette intrusion dans le cours de mes pensées, je me retourne. Le jeune homme me sourit d’un air complice. Je ne le reconnais pas tout de suite à cause de ses lunettes, qu’il a remises après l’entraînement ; l’instant d’après, je me détends : c’est Raymond, un bon gars, plutôt réservé, un peu grassouillet, assez bon tireur mais s’essoufflant vite si la partie devient trop animée. Je lui rends son sourire. — Tu connais cette beauté ?— Virgina. Elle suit le même programme que moi à la fac. Et aussi Jules et Marcel, ajoute-t-il en désignant deux de ses soupirants.— Quel programme ?— Sciences-Po.— Elle n’a pas de mec ?— Non, je ne pense pas. Ou plutôt, aucun mec ne l’a, elle. Elle a tous les mecs qu’elle veut.— Mais elle ne les veut pas ?— Elle préfère… ce qu’elle n’a pas. Moi, ...
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