1. La chatte sauvage


    Datte: 28/06/2017, Catégories: fh, jeunes, gymnastiqu, école, train, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral pénétratio,

    ... de désir pour cette fille. Si ce nullard de Raymond a pu obtenir ses faveurs, alors moi aussi, je le peux. J’ai un corps bien plus athlétique que lui. Bon, c’est vrai, j’ai aussi un drôle de visage au ton rosâtre, au milieu duquel est planté un nez énorme comme l’Olympus Mons dans les plaines martiennes. Sans parler de mes oreilles, de vrais anneaux de Saturne, qui dépassent de mes cheveux ébouriffés de manière comique. J’aurais dû faire une école de clown, tiens, j’ai le physique pour. Un clown de l’espace… Pas étonnant que je ne me fasse jamais draguer. Je ne drague personne non plus, d’ailleurs : je ne suis pas pressé, je sais au fond de moi que l’amour viendra, en son temps. Et puis, le plaisir solitaire a ses avantages. Je connais mon sexe sur le bout des doigts, chacune de ses envies, ses plus subtiles réactions. Pourtant, je rêve souvent de cuisses chaudes, d’une poitrine sensuelle, de tendres lèvres, du voluptueux partage d’un baiser. Parfois, ce simple besoin charnel se fait pressant. Comme ce soir. Mon chat commence à m’agacer. Je le saisis des deux mains, le soulève, et approche sa petite frimousse à moustaches de mon gros nez. «Alors toi, p’tit moulin à ronrons, t’aurais pas une idée, comment je pourrais me la faire ? » Il prend un air courroucé, gigote et échappe à mon emprise. Tâchant de retrouver un peu de dignité, il se lèche minutieusement des pattes avant. « Tu t’en fous, évidemment, de mes histoires de femelles… » Je l’observe encore un moment. Un déclic ...
    ... se fait dans ma tête ; les pièces du puzzle trouvent soudain leur place naturelle. Mais bien sûr ! Virgina fonctionne comme une chatte. Une chatte extrêmement fière, que personne ne sait apprivoiser. Une lionne, que la simple adoration des mâles fait ronronner de plaisir, mais qui ne supporte pas que l’on porte atteinte à son amour-propre en manifestant la moindre tentative d’attouchement. J’ai toujours eu du succès envers les chats car je sais comment m’y prendre : ne jamais aller vers eux, mais les laisser venir ; attiser leur curiosité en s’intéressant à tel petit détail ; les effleurer doucement, distraitement, juste assez pour leur donner envie de caresses ; entretenir leur soif d’attentions, tout en leur donnant une impression de liberté et d’indépendance. C’est exactement ce que Raymond a fait, sans s’en rendre compte. Je me lève et vais servir à mon chat un bon bol de ses croquettes préférées. Il me pardonne aussitôt ma brusquerie de tout à l’heure. Avec Virgina, cependant, mon petit doigt me dit que je n’aurai pas droit au moindre écart… oooOOOooo Deux semaines se sont écoulées. Je suis assis dans le tram à destination de la Place de l’Opéra. Je n’ai fichtrement rien à y faire, ce n’est même pas dans cette direction que se trouve mon domicile ; seulement voilà, j’ai eu le temps, jour après jour, d’étudier les habitudes de la belle et indomptable Virgina. J’ai appris pas cœur son emploi du temps, j’ai calculé qu’elle prendrait ce tram vers dix-sept heures dix, et me ...
«1...345...11»