1. La chatte sauvage


    Datte: 28/06/2017, Catégories: fh, jeunes, gymnastiqu, école, train, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral pénétratio,

    ... voici, l’air de rien, placé deux rangées derrière elle. Je ne sais pas trop ce que j’espère. Qu’elle m’ait remarqué en montant, sans doute ; qu’elle me croie indifférent à sa présence, cela fait partie de ma stratégie ; en tout cas, je peux contempler à mon aise sa chevelure soyeuse d’ébène cascadant sur ses épaules, ainsi qu’une petite partie de sa nuque délicate, et cela me suffit amplement. Un bonhomme barbu et hirsute, après nous avoir gratifiés d’une musique d’accordéon pleine d’allégresse, passe parmi les voyageurs en faisant cliqueter des pièces dans un chapeau. Arrivé à la hauteur de Virgina, il se penche vers elle et déclare d’une voix gaillarde : — Les belles femmes aiment la belle musique. Une petite pièce, mademoiselle ? C’est là qu’il fait l’erreur de lui toucher le bras. En un geste fulgurant, elle attrape le chapeau et le lui enfonce sur la tête. Aucune pièce n’est tombée. Le gars reste là, ahuri, son petit accordéon dans une main et l’autre sur son chapeau ; il n’ose pas l’ôter de peur de tout renverser. Lorsque le tram s’arrête, il vacille et manque de valdinguer. Il déguerpit à la hâte, sous les rires étouffés de plusieurs voyageurs. Je suis béat d’hilarité et d’admiration. Elle promène son regard triomphant sur les témoins de la scène, et il me semble qu’elle esquisse un sourire à mon égard. M’aurait-elle reconnu ? Le tram ne redémarre plus. On nous annonce que la voie est bloquée par une manifestation. Retard estimé à trente minutes. Les portes restent ...
    ... ouvertes. Les voyageurs sortent, laissant le wagon quasiment vide. Virgina est toujours assise ; accoudée au rebord de la fenêtre, elle rêvasse. Il ne lui reste pourtant qu’un seul arrêt à faire pour arriver chez elle ! Je me rappelle ce qu’a dit Raymond : pas pressée pour deux sous. N’importe quel homme bien dans ses couilles verrait ici l’occasion rêvée pour l’accoster. Pas moi. Pour moi, c’est l’occasion de tester ma tactique. J’ai décidé de mettre la barre très haut, et de partir du principe qu’elle sait pertinemment que je suis assis derrière elle et que tout ce qu’elle attend, c’est un signe ostentatoire de ma part l’assurant sans ambiguïté que, comme tous les autres, je la désire à en mourir ; ce qui n’est pas faux, ceci dit, mais je ne dois surtout pas le lui montrer. Au lieu de cela, je dois feindre le désintérêt. Je farfouille dans mon sac à dos, faisant exprès des bruits de froissements pour attirer son attention. Arrivés tout au fond du sac, mes doigts rencontrent un petit objet en plastique : un Rubik’s cube, cet espèce de jouet idiot où il s’agit d’aligner des petits cubes de couleurs en faisant pivoter les faces du plus grand cube qu’ils composent. Je me souviens avoir dégotté ça chez mon oncle l’autre jour ; j’ai dû le trimballer depuis sans le savoir. Ce truc est complètement ridicule et ringard ; je décide sur-le-champ qu’il fera parfaitement l’affaire. Je me mets donc à aligner les couleurs sur mon cube. Sa réaction ne se fait pas attendre : je distingue du ...
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