Lettres d'une femme mariée - 3
Datte: 06/01/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
Collègues / Travail
fsoumise,
hdomine,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
massage,
entreseins,
Oral
fsodo,
lettre,
confession,
... de quelques clientes peu farouches venues seules, et qui semblaient déjà se sentir en vacances avant même le départ… En tout cas ces jours-là, elles semblaient en vacance de leur mari ! L’attitude séductrice de certaines d’entre elles à son égard ne m’avait pas échappée, mais la semaine dernière j’étais trop naïve et confiante encore pour imaginer qu’il puisse céder à quelque tentation. Aujourd’hui je n’en suis plus si sûre… et pourtant je n’ai la preuve de rien. Une fois encore, un sentiment est en train de naître en moi et de se développer, un sentiment que je n’ai jamais éprouvé vis-à-vis de toi : la jalousie ! Je souffre de me rendre compte que d’autres femmes pourraient éprouver du plaisir par lui… et je souffre même du plaisir qu’il peut leur apporter par un simple regard désirant, ou la moindre des flatteries concernant leur charme prétendu comme il s’amuse parfois à le faire à l’agence. J’en viens à être même jalouse de sa propre femme ! D’ailleurs je n’ai fait que penser, alors que tu me pénétrais et que tu me besognais avec ta fougue habituelle, qu’il faisait peut-être de même, au même instant, avec son épouse ! Cette douleur naissante de la jalousie est d’autant plus cruelle pour moi qu’elle me confronte à une solitude incontournable. Tiraillée entre deux hommes, et coupée de plus en plus de mes amies par les contraintes de ma double vie, j’ai l’illusion de la tendresse dans le contact de corps qui me convoitent et que j’aime, mais je me trouve incapable de ...
... parler directement de ce que je ressens à quiconque. Encore une fois, je perçois une fonction à ces lettres que je t’adresse, mon chéri, mais je me rends compte aussi que leur existence m’aliène plus qu’elle ne me libère ! Je t’écris, je te parle à toi qui ne peux pas m’entendre, et je porte le secret même de ces lettres que je ne peux dévoiler à nul autre qu’à vous deux… comme une prison que j’élabore moi-même, captive que je suis d’une passion dévorante. Ainsi, en arrivant ce matin à la boutique, je me sentais un peu comme une étrangère, comme si j’étais de trop. L’accueil de Muriel aussi chaleureux que d’habitude avait soudain une saveur cruelle. Je me suis rendue à mon « entretien » habituel, mais j’avais du mal à extraire de mes pensées cette sensation de lassitude qui résultait à la fois d’une nuit sans sommeil, à penser à lui en train de me tromper, et d’un sentiment de fatalité. Cela ne pourrait pas durer, il allait de toute façon me quitter pour une autre… et peut-être était-ce déjà fait ! Plus que jamais en m’installant dans le fauteuil, je pensais avoir été ridicule de croire que cette aventure pourrait encore durer. De toute façon je ne le méritais pas. Ma jalousie nouvelle ne faisait que confirmer, avec l’apparition en moi de sentiments aussi mesquins, que je n’étais pas à la hauteur. La question n’était plus celle de la confiance que je pourrais avoir à son égard, elle était celle de la confiance perdue vis-à-vis de moi-même. Autant je me sentais transformée, plus ...