1. Absence et confidence


    Datte: 28/06/2017, Catégories: amour, volupté, revede, nopéné, exercice,

    ... épars, ça chatouille, c’est chaud, c’est bon, c’est doux, mon bassin se lève à la rencontre de la caresse. Allons bon, le chat débarque ! Il se love au creux de moi. ’tention, hé, griffe pas ! Mes doigts s’enfoncent dans sa fourrure chaude. Je lui fais des bisous sur la tête, je frotte son menton, mes doigts jouent sur sa mâchoire, il ronronne. Je lui dis je t’aime, je l’appelle par son vrai nom, celui qui n’appartient qu’à nous deux, que je ne dévoile pas aux inconnus. Il finit par trouver que je l’envahis, se redresse et s’en va s’asseoir un peu plus loin, la queue qui balaie, les yeux mi-clos, les oreilles tendues qui écoutent le soleil. Je tends le bras, et je touche sa fourrure. Il recule d’un poil. Tête de chat ! Il me regarde, l’œil innocent, se demandant pourquoi je râle, curieux, un peu méprisant, mais pas trop, du genre « Ça lui passera, après, j’aurai à manger… ». Bon, ça va, j’ai compris, faut aller gagner les croquettes… Sous la douche, je jauge la lumière. Je ne pourrai jamais. Si seulement on pouvait occulter la trappe du plafond, qui laisse passer tout ce jour… Quelques bougies, et j’oserais. Me déshabiller, vite, pour ne pas changer d’avis. Me glisser sous la douche. Lui n’aurait rien vu, il me tournerait le dos. J’appuierais mon corps contre son dos, passerais mes bras autour de son ventre, les mains caressantes. Mais là, y a trop de lumière. Dommage. Bon, faut se calmer, là… Je rafraîchis l’eau pour finir de me rincer. Mmmmmmm, c’est bon. Ma peau se ...
    ... réveille, les pores se contractent, finalement, c’est agréable de retrouver un peu de tonus ! Mes sens sont exacerbés. Je savoure la tiédeur de l’eau, le parfum du gel douche envahit mes narines. Pour le plaisir, je sniffe son savon à lui. Mmmmm… Non non, vite, l’eau froide ! (Non, pas là, pitié, c’est trop froid !) Sur le visage, ça coupe la respiration, je hoquette. Le chat trône sur les toilettes. Il me tourne le dos, m’ignorant impérialement. Je fais pffff en le regardant… Marrant, Monsieur l’Indépendant qui a besoin d’être à moins d’un mètre de moi pour m’ignorer ! Il bouge une oreille, à peine vexé. La serviette est rugueuse. Je me sèche avec délice, massage exfoliant, revigorant. La sécheresse raide de l’éponge absorbe peu à peu l’humidité, s’adoucit, s’assouplit. Je prends la crème hydratante dans mes doigts, et l’étale sur mon corps. Tout pour entretenir la douceur de ma peau, l’odeur qui lui plaît tant envahit la pièce - Vite, vite, je vais être en retard, c’est déjà les infos à la radio ! Je vérifie mes clefs. Un petit coup d’accélérateur dans le cœur, au souvenir de ce matin précipité où elles s’étaient perdues dans sa poche - Un jour, je le tuerai ! –« Faudrait déjà que tu aies des muscles de mec ! » rétorquerait-il en se marrant et en emprisonnant mes épaules avec une douce rudesse. Le chat se faufile dans l’entrée, se couche devant la porte, mine de rien, comme par hasard. Je le vire du bout de la chaussure, il rouspète et va détruire un rouleau d’essuie-tout. Mes ...