1. La convalescence


    Datte: 25/10/2017, Catégories: fh, Oral nopéné, aventure, fantastiqu,

    Fyrag et Thyris sont arrivés à Natrant. Là, Fyrag se fait kidnapper par des prêtresses de Mysalis plutôt joueuses, alors que Thyris apprend avec stupéfaction que contre toute logique elle est encore vierge, ce qui la désigne comme destinée à accomplir la prophétie. Une grande fête est organisée à la maison des sœurs pour fêter la future héroïne, au cours de laquelle Thyris entend les appels de Fyrag et vole à son secours. Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors, allez voir les épisodes précédents, ce sera quand même plus clair ! oooOOOooo Ce qui a séparé peut réunir, ce qui est défait peut être refait. Le temps en sera long, le courage en sera grand, mais le jour reviendra où ni les hommes, ni les femmes ne rechercheront l’ascendance. En préparation de ce jour, hommes et femmes de bien tenteront de vivre en bonne intelligence, comme il en sera ce jour-là. Mais il y aura dans le monde de grandes déchirures. Écoutez-moi, moi qui ne suis qu’un et une en un seul corps, ainsi se passera la réconciliation dans la demeure des dieux et dans celle des hommes. Fyrag était attaché, debout, et il sentait derrière ses fesses la dure planche de bois. Mais la position n’avait rien d’inconfortable. À ses pieds, Thyris maniait son sexe et de la main et de la bouche, et Fyrag savourait les caresses avec bonheur. Il regardait tendrement les boucles blondes de sa comparse bouger au rythme de sa gourmandise. S’il avait pu remuer les mains, il serait volontiers resté là jusqu’à la fin ...
    ... des temps. Puis, la vorace suceuse leva la tête. À la grande surprise du jeune homme, ce n’était pas Thyris. Sous la crinière blonde, un visage fin et beau, aux traits accusés, aux yeux verts, le regardait avec une sorte d’imploration. Mal à l’aise, Fyrag l’observa se lever. Il admira une poitrine superbe, ronde, pleine, aux aréoles d’un rose si vif qu’elles semblaient être une friandise. Puis, avec stupéfaction, le garçon comprit que ce n’était pas une femme qui lui avait prodigué cette divine caresse. Un sexe bistre, reposant sur une toison blonde, flanqué de deux boules qu’on devinait dures au toucher, ornait le bas ventre de la magnifique créature qui le regardait. Fyrag le connaissait. Il l’avait déjà vu, mais jamais si clairement. Et maintenant il ne pouvait plus nier. L’individu était autant homme que femme. Ni l’un ni l’autre, les deux. Il n’existait au monde qu’un seul être répondant à cette description. — Atilbis, c’est le Dieu Atilbis, se répétait-il sans réussir à avoir une pensée cohérente. Son sexe dansait la tarentelle. Il se rendit compte alors qu’il sentait toujours les caresses du Dieu, alors que celui-ci tenait ses mains loin de lui, ouvertes, dans cette position que les sculpteurs d’autels lui donnaient en général. — Un rêve, ce doit être un rêve. Pour vérifier, il ouvrit les yeux, et crut ne pas s’être réveillé. Il y avait bien une main sur son sexe, et un joli bras rond disparaissait entre ses jambes. Il sentait les doigts jouer avec ses couilles. Il ne ...
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