La convalescence
Datte: 25/10/2017,
Catégories:
fh,
Oral
nopéné,
aventure,
fantastiqu,
... voyait pas le visage de la jeune fille, mais la tunique de vestale dérangée ne laissait pas ignorer qu’il s’agissait bien là d’une femme. Les longs cheveux noirs caressaient parfois son torse. Il se régala encore, jusqu’à ce qu’il croise un regard apeuré. Aussitôt la jeune fille lâcha le membre turgescent, et se recula jusqu’à arriver près de la porte. Fyrag, voulant savoir s’il rêvait oui ou non, se pinça. Il était réveillé, mais ne comprenait pas comment, de ligoté et tourmenté par trois folles furieuses, il se retrouvait couché dans un lit confortable, et dorloté par une charmante personne qui ne lui semblait pas pourvue de toute sa raison. Comprenant que la prêtresse avait peur de lui, il décida de fermer les yeux. Après tout, si elle pensait qu’il s’était rendormi, elle voudrait peut-être recommencer ce qu’elle faisait tout à l’heure. Il se remémora ce que Thyris lui avait dit sur les vestales. À priori, cette jeune femme n’avait pas dû voir d’autres hommes que les travailleurs de force employés à Natrant pour les tâches trop dures et dégradantes. Il en avait croisé un, curant les égouts. L’homme était sale, hirsute, et semblait de mauvaise humeur. Bien sûr, si aux yeux de cette jolie oiselle un membre du sexe fort ressemblait à ça, il comprenait qu’elle tienne ses distances. Pourquoi alors avait-elle commencé ce fort agréable massage, et pourquoi donc ne le reprenait-elle pas ? Il se sentit rougir. Une septaine plus tôt, il n’aurait jamais eu pareille pensée. Il ne ...
... se serait pas retrouvé dans pareille situation non plus. Cette idée le fit sourire et comme il avait débandé, il décida d’ouvrir les yeux. La jeune prêtresse était plongée dans un parchemin, sagement assise sur une chaise. Sa tunique avait retrouvé toute décence, voire au-delà. Elle tournait nerveusement une mèche de cheveux entre ses doigts, et elle lui jeta un regard furtif. Voyant qu’il était à nouveau éveillé, elle reprit son air apeuré. Elle ne bougea cependant pas. Cherchant à l’apaiser, Fyrag engagea la conversation. — On est où ?— À l’infirmerie.— L’infirmerie ? Le garçon inspecta, inquiet, l’ensemble de ses membres. Il avait quelques marques rouges aux poignets et aux chevilles, ainsi qu’aux genoux, et une petite surface brillante sur l’ongle de son gros orteil lui rappelait un fort mauvais souvenir. Cela dit, pas de quoi l’aliter. — Oui, l’infirmerie de la maison des sœurs. De mieux en mieux. Thyris ne lui avait-elle pas dit que la gent masculine était proscrite de ces lieux ? — Pourquoi ?— Vous étiez évanoui. L’estimable Thyris a ordonné que l’on veille sur vous.— Thyris ?— L’estimable Thyris, oui.— Une aspirante blonde, avec des s… des pieds dans un sale état ?— Je n’ai pas regardé ses pieds.— Jeune.— Un peu plus vieille que moi.— Thyris, estimable ?— Elle a été désignée par le signe. C’est elle qui… La jeune fille s’arrêta. Dans son emportement, elle avait failli révéler à un homme une information que toutes devaient garder. Elle baissa aussitôt les yeux sur son ...