La convalescence
Datte: 25/10/2017,
Catégories:
fh,
Oral
nopéné,
aventure,
fantastiqu,
... indiquait une pleine santé. Mais le ton de Thyris trahissait une réelle inquiétude, et il voulut la rassurer. — Je vais bien, très bien.— Ces petites pestes le paieront très vite, ne t’inquiète pas. Le jeune homme s’étonna. Ce qu’il voyait dans le regard de sa compagne lui faisait presque peur. Pourtant, il n’avait pas souvenir d’avoir été molesté. En fait, la seule douleur ressentie venait de la position dans laquelle il avait été attaché. — Ces chiennes sont au cachot pour l’instant. Elles passeront en jugement, à la prochaine grande réunion. Fyrag, mal à l’aise, lui fit signe de changer de sujet. La jeune femme reprit. — Je suis retournée à la bibliothèque. J’ai trouvé des choses intéressantes, mais il me manque un point. Le garçon se rendit alors compte d’un problème. Il s’apercevait que Thyris parlait à demi-mot, afin de ne pas être comprise de la jeune femme qui le suçait avec application. Mais justement à cause de cette femme, ou plus précisément à cause des mouvements des lèvres et de la langue sur son gland, il se sentait de moins en moins capable de comprendre des sous-entendus. Il fut alors déchiré entre deux partis à prendre. Il pourrait, de quelques coups de reins, assortis à un ou deux conseils, faire que la rouquine le fasse jouir. Mais il n’était pas certain ensuite de pouvoir reprendre ses esprits, et la conversation. Le second choix était de demander à la jeune femme d’arrêter. Il aurait les idées claires, mais il regrettait de devoir interrompre ses ...
... plaisirs. Tout à ces pensées, il ne se rendit pas compte que Thyris lui avait posé une question. Elle comprit très vite, et lui épargna le choix. Elle demanda gentiment à la jolie rousse de sortir. Celle-ci, après un dernier regard au phallus bien raide de Fyrag, obéit sans discuter. Thyris eut un sourire moqueur devant l’air de chien battu du garçon, puis sans pitié, elle reprit. — Donc, j’ai trouvé les deux textes. Le premier, celui de Mysalis, parle d’une double vierge qui rendra l’objet à la déesse. Et d’après les prêtresses de Dyanar, la double vierge, c’est moi. Elle avait dit cela avec tant de simplicité que Fyrag mit un temps avant de saisir. Puis il ouvrit la bouche, et aucun son n’en sortit. Thyris continua, feignant ne se rendre compte de rien. — Le second est dans le livre de Calcin, et il y parle d’un homme au grand courage, marqué dès la naissance par le sceau d’Hedion, qui fera don de l’objet au Dieu Père. D’après la réaction des prêtres l’autre jour, ce serait toi. Elle s’arrêta un instant, mais ne laissa pas à Fyrag le temps de lui poser une seule question. — Le problème, c’est que Mysalis comme Calcin disent tenir la prophétie de la bouche même d’Atilibis. Pourtant, leurs versions sont on ne peut plus contradictoires. Elle s’arrêta encore. Au moment où Fyrag ouvrit la bouche pour parler, elle reprit : — Ils parlent tous les deux d’un objet. Ils ne disent pas ce que c’est mais à priori il s’agit de la statuette d’Hedion. Je me suis toujours demandé pourquoi le Dieu ...