1. La convalescence


    Datte: 25/10/2017, Catégories: fh, Oral nopéné, aventure, fantastiqu,

    ... parchemin et reprit sa lecture. Fyrag jugea plus prudent de changer de sujet. — Pourquoi faisiez-vous cela, tout à l’heure ? Silence. — Pour moi, c’était très agréable, vous savez. La petite brune ne bronchait pas. — Et pour vous, c’était comment ? Pas de réaction. — Bon, d’accord, vous ne voulez pas en parler. Mais c’était un moyen plaisant de passer le temps. Il regarda un peu la pièce. Le mobilier se composait d’une chaise sur laquelle sa farouche infirmière était assise, d’une table austère et d’un marchepied. Fyrag chercha quelque chose qui lui occuperait l’esprit, et ne trouva rien. — Je m’ennuie un peu, là. La vestale ne lui adressa pas un regard. — Ça vous dérange, si je me lève ? La jeune femme leva enfin la tête : — La sœur soignante a ordonné que vous gardiez le lit.— Bon. Mais je m’ennuie vraiment.— Si vous voulez, on peut jouer aux dominos. Fyrag soupira. Il avait bien sûr espéré autre chose. Mais vu le ton glacial de sa surveillante, les dominos, ce ne serait pas si mal. Quelques heures plus tard, la garde-malade fut relevée. La nouvelle venue, rousse et gironde, était d’une autre trempe. Elle avisa très vite le sexe endormi de Fyrag, et se montra d’une insatiable curiosité. Elle questionna le jeune homme, tripota, s’étonna vivement du changement de forme et de couleur, joua avec les bourses sans cesser de bombarder le garçon d’interrogations sur cet objet inconnu d’elle, et, voyant une goutte perler, apprenant qu’il ne s’agissait pas d’urine, voulu goûter. ...
    ... C’était la deuxième fois que Fyrag sentait une bouche féminine sur son sexe, et les jeux de la rouquine l’avaient déjà bien échauffé. La seule pensée qui le retenait de jouir, c’était le flot de questions qui immédiatement suivrait. Il se sentait incapable d’y répondre. Au moins, avec la bouche là, elle ne parlait plus. La petite langue rose poursuivait son exploration, et Fyrag sentait le plaisir monter. Il fut sauvé par l’ouverture brusque de la porte. Thyris entra à toute volée, et immédiatement la honte d’être surpris dans cette posture fit débander le jeune homme. La ronde rousse fronça un sourcil interrogateur, alors que Thyris s’installait posément sur le fauteuil laissé libre par la gardienne. Fyrag était rouge brique, et ne savait comment faire pour se débarrasser de l’encombrante suceuse sans se retrouver immédiatement avec les deux filles à dos. Il n’eut pas ce problème. La mignonne rouquine, surprise par le bruit et la brusque débandaison du jeune homme, jeta un œil vers la nouvelle venue. Aussitôt elle lâcha le pénis et joignit les mains dans une position de déférence. Thyris eut un regard mi-las, mi-amusé, et avec une grande amabilité, enjoignit la jeune fille de reprendre ses activités. À la grande surprise de Fyrag, Thyris commença à lui faire la conversation, tandis que la soignante recommençait son office sur un objet redevenu gaillard. — Comment vas-tu ? demanda la jeune femme. Fyrag s’étonna vraiment de la question. Il lui semblait que la situation même ...