Huis clos : la renaissance de Laure
Datte: 25/10/2017,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
Masturbation
intermast,
Oral
jeu,
init,
ecriv_c,
... qui laisse supposer sa nature profonde, sa fragilité. Dommage. Dommage qu’elle se soit préparée dans la chambre… Elle me laisse comme dernière image celle d’Ingrid. Et même quand elle me dépose en partant un baiser chaste sur les lèvres, ce n’est plus Laure. Resté seul, les bras ballants, les larmes aux yeux, je suis pris d’une profonde tristesse. Il me faut remarquer l’état de la chambre avec le lit en chantier, les drap tâchés, les oreillers enfoncés, la chemise qu’elle portait jetée sur une chaise, pour me rappeler que Laure m’a procuré ici des moments d’émotions exceptionnels. Que je lui ai aussi apporté beaucoup d’amour. J’ai rangé alors cette chemise en m’enfouissant la tête dedans, recherchant son odeur… o-o Je passe le reste de la journée au bar, tenant compagnie à Patrick. Il me voit fatigué mais heureux. Clara et Laure, Laure et Clara… je me refais dans la tête le film de ces dernières heures… comment brusquement ma vie a pris une tournure inattendue. Surtout Laure. Laure, la femme de ma vie ? Mais quel chemin à parcourir ! Par quels détours et contours devrai-je passer pour l’avoir toute à moi, comme une « vraie » femme ? Et le pourra-t-elle, quand bien même elle le voudrait ? Dans le blond des whiskies que j’ai alors bus, j’ai cherché des réponses, jouant avec les reflets de la lumière dans le verre, ce blond qui rappelait tant celui des cheveux de ma belle… En souriant, je me mis à penser, que comme cet alcool, Laure m’avait enivré… envoûté, comme on l’est ...
... quand l’amour rend aveugle et sourd. o-o Dans la soirée, alors que je suis prêt à me coucher, le téléphone. C’est Laure ! Déjà ? « Ecoute, pour te dire… je suis chez Clara, pour quelques jours, j’ai trop peur ! Clara veut te parler, je te la passe, Jean-Pierre, encore merci, merci… Je t’embrasse, et je crois… à bientôt ! » Je m’en doutais un peu. Rentrer chez elle dans ces conditions, et seule… « Jean-Pierre ? Oui, c’est Clara… Excuse-nous, il est tard. Ingrid est chez moi, elle m’a expliqué le coup du consulat… C’est terrible ! Ah ! Le salaud ! Je t’avais dit, ce type… Bon, écoute, demain soir, tu dînes avec nous, on reparlera de tout ça… T’as été sympa aujourd’hui, elle m’a dit qu’elle s’est réfugiée dans ta chambre, que tu as su la consoler, t’occuper d’elle » Aïe ! « J’ai su la consoler… » Qu’a-t-elle raconté à Clara au juste ? Nos jeux sexuels, nos émois, notre « contrat » quant à nos relations à trois ? Plus encore ? — Euh ! Oui… je réponds très gêné, j’ai fait ce que j’ai pu, elle était dans un triste état, elle a dormi… pris une douche. Gloussement de Clara qui reprend en murmurant, très bas : — Elle est à la salle de bains… Que dormi ? Un canon comme ça, t’as pas touché ? Et en riant, elle poursuit : — Me dis pas que t’as pas eu envie, j’te croirais pas… eh ! Terrible, cette Clara ! — Oui… j’ai eu envie, bien sûr, qu’est-ce que tu crois, mais bon… Elle rit à nouveau. — Normal ! Tu me raconteras ! Allez, tu te vengeras sur moi… et j’aimerai ça ! Je t’embrasse partout ! ...