1. Dévotion


    Datte: 26/01/2021, Catégories: fh, couplus, extracon, Collègues / Travail enceinte, amour, hsoumis, confession, regrets, couplea3, cocucont, hsoumisaf,

    J’aurais dû l’aimer davantage. Je l’aimais pourtant tellement, déjà, mais sans doute pas assez. Chaque jour je lui offrais des fleurs, je l’embrassais tendrement, je la complimentais, j’étais aux petits soins. Le week-end, je lui servais le petit déjeuner au lit, et nous nous aimions paisiblement. Je la lavais sous la douche, je faisais les courses, j’étais attentif à chacune de ses envies, à chacun de ses besoins. Je ne montrais jamais la moindre impatience, j’étais toujours gai et rieur, positif et volontaire. Quand elle me refusait un câlin, je ne m’en offusquais jamais. Je revenais plus tard à la charge, avec patience, sans jamais la brusquer ou lui reprocher quoi que ce soit. En pourtant j’avais sans cesse envie d’elle, de sentir sa peau contre le mienne, de caresser ses jolis petits seins, de sentir son souffle, de humer son intimité, de m’introduire au plus profond de sa chaude hospitalité et de m’y répandre. Je lui répétais sans cesse mon amour, sans attendre en retour qu’elle en fasse autant. Je voulais qu’elle soit heureuse, qu’elle soit bien avec moi, que nous vieillissions ensemble, que nous ne fassions qu’un. Quand nous sortions, elle sentait le regard des hommes sur elle et ça la faisait rire. Je sentais le même regard sur moi, un regard de jalousie, et j’en étais fier. Ils devaient m’envier d’avoir à mon bras une si jolie femme, vêtue avec goût, à peine maquillée, dont les formes exquises prenaient la lumière. Leurs regards de prédateurs qui se fixaient sur ...
    ... ses fesses ne pouvaient rien contre le mien, celui de la tendresse, celui de l’emphase. Il m’arrivait souvent de l’embrasser en pleine rue, pour leur montrer à ces vautours qu’elle était mienne, que nous nous aimions ; leur montrer que ce soir, elle serait avec moi, nue, offerte, et que c’est devant moi qu’elle écarterait ses jolies jambes pour me prendre en elle et entendre mes « je t’aime ». Marie fut pour moi un cadeau du Ciel, une offrande. J’avais eu, jusqu’à la rencontrer, de nombreuses aventures avec des filles de rien, des baiseuses déchaînées, des frigides qui essayaient de se soigner, des amoureuses pathétiques, des nymphos gourmandes, des intéressées, des alcoolisées. De tout. Je ressortais de ces aventures fugaces comme j’y étais arrivé, vite, et sans regret. Parfois, j’entretenais même plusieurs relations simultanées. Les « gonzesses », je me les tapais au kilo. Puis je l’ai vue, elle, la déesse inespérée, mon avenir joyeux, ma muse pour toujours. Je ne voulais même pas la toucher tellement elle me faisait peur, tellement je ne me sentais pas à la hauteur, tellement j’étais persuadé qu’elle me rirait au nez. Et pourtant dès le premier regard, j’ai su. J’ai su que c’était elle, que c’était nous, pour toujours. Le temps avait passé, mais sans entamer mes convictions. Je faisais tout ce que je pouvais pour qu’elle m’aime autant que je l’aimais, même si ça me semblait impossible. Dans un couple, il est normal que l’un soit plus amoureux que l’autre. Eh bien là c’était ...
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