Dévotion
Datte: 26/01/2021,
Catégories:
fh,
couplus,
extracon,
Collègues / Travail
enceinte,
amour,
hsoumis,
confession,
regrets,
couplea3,
cocucont,
hsoumisaf,
... j’ai redoublé d’efforts pour lui être agréable, et nous n’en avons plus parlé. Mais quand nous faisions l’amour, j’y pensais à chaque fois. C’était une troublante torture, une douleur lancinante mais je m’y étais habitué. Elle faisait partie de nous. J’imaginais un autre homme en ses cuisses, un autre homme dans sa bouche, une autre odeur que la mienne, un autre sperme que le mien. Ça me dégoûtait mais je n’avais pas le choix. Mon cerveau tournait tout seul. Marie est partie six mois plus tard pour un autre séminaire. À aucun moment je n’ai fait la moindre allusion au précédent. À aucun moment je ne lui ai demandé de me promettre quoi que ce soit. À aucun moment je ne lui ai demandé s’« il » serait là aussi, ni si elle avait l’intention de le revoir. « Quelle injustice… » me suis-je dit, mais je devais le mériter. Quand elle est rentrée, j’ai vu à ses yeux qu’elle portait la honte et la culpabilité sur ses épaules. Je l’ai prise dans mes bras sans rien demander, et je lui ai glissé « je t’aime » à l’oreille, comme signal de pardon définitif. À l’évidence, elle avait recommencé. À l’évidence, elle en avait envie, et peut-être même était-elle allée à ce séminaire juste pour ça, pour être aimée d’un autre, pour être touchée par un autre, pour être prise par un autre. C’était ma faute, ma grande faute. Je n’ai fait aucun reproche à ma moitié ; j’ai assumé, me promettant d’être un mari encore meilleur à l’avenir. Sauf que le lendemain matin, au petit déjeuner, c’est Marie qui ...
... a voulu qu’on en parle. — Jean, j’ai recommencé ; tu le sais ?— Je l’ai compris, Marie, oui.— Tu ne m’insultes pas, tu ne fais pas de colère, tu fais comme si tout allait bien, mais je t’ai trompé, bordel de merde ! Réagis !— Que veux-tu que je fasse ? Je t’aime !— Et tu acceptes qu’un autre me soit passé dessus, que j’aie joui avec lui, que j’aie hurlé de plaisir avec lui, que je l’aie embrassé, qu’il m’ait pénétrée, que je l’aie sucé, qu’il ait joui dans ma bouche, que nous ayons dormi ensemble ?— Ne me donne pas de détails, s’il te plaît !— Pourtant je vais le faire. Tu dis que tu fais tout pour moi, mais tu ne fais rien quand je te trompe. Lui au moins il sait ce qu’il veut. Tu sais quoi ? Il ne m’a pas demandé si je voulais coucher avec lui il y a six mois : il m’a donné le double de sa clé de chambre à l’hôtel et il m’a dit qu’il m’attendait. Il m’a dit ça sur un ton qui ne souffrait aucune réplique. C’était une convocation.— Et tu y es allée ?— Oui, sans réfléchir. C’est un macho, un homme qui sait ce qu’il veut. Quand je suis entrée dans sa chambre il s’est jeté sur moi. Aucune tendresse, pas de mots doux. Il m’a déshabillée et il m’a dit qu’il allait me baiser. Voilà. Me baiser. Pas me papouiller, pas me séduire, pas m’embrasser, pas s’occuper de moi, non, me baiser.— Mais c’est très vulgaire !— Ça l’est, oui, et c’est ça qui m’a plu chez lui. Et il ne mentait pas. Il m’a baisée comme jamais on ne m’avait baisée. Il abusé de moi, m’a malmenée, m’a utilisée. Il m’a ...