Dévotion
Datte: 26/01/2021,
Catégories:
fh,
couplus,
extracon,
Collègues / Travail
enceinte,
amour,
hsoumis,
confession,
regrets,
couplea3,
cocucont,
hsoumisaf,
... traitée comme une femme, comme un corps de femme. Il s’est déchaîné sur moi, plusieurs fois, et j’ai pris un plaisir énorme.— Tu me fais mal.— Je sais oui, mais il faut que tu saches.— N’en dis pas plus.— Je vais tout te dire. Il faut que tu saches. Quand on s’est quittés il y a six mois, j’étais honteuse comme jamais. Je m’étais éclatée mais c’était mal. Je me sentais comme une salope. Je lui ai dit qu’on ne se reverrait plus, et j’étais sincère. Il m’a relancée mais je n’ai jamais répondu. Mais toi tu n’as pas changé. Tu ne me traites pas comme une femme, mais comme ta femme. J’avais besoin d’autre chose. J’ai essayé de te le faire comprendre mais je n’y suis pas parvenue. Et puis tu as semblé t’en moquer totalement que je t’aie trompé.— Je ne voulais pas te brusquer.— Eh bien c’est ce que j’aurais aimé, que tu me brusques un peu, que tu me secoues, que tu me baises.— Je suis trop gentil, alors ?— Et tu continues. Tu n’es pas trop gentil : tu es faible. Tu as tellement peur de me perdre que tu me perds, que tu m’as perdue.— Perdue ?— Oui, Jean.— Comment ça ?— Il y a six mois, je lui avais dit que je ne voulais plus le revoir. Pas cette fois.— C’est à dire ?— Tu m’as comprise.— Mais quand ?— Je vais être sincère. J’étais prête à te quitter pour lui. Mais il tient à sa vie pépère. Il ne m’aime pas, pas d’amour. Donc je vais te quitter et m’installer seule.— Tu peux rester.— Comment ça ?— Je ne veux pas te perdre.— Tu m’as perdue.— Reste. Je dormirai dans la chambre d’amis.— ...
... Tu es fou !— Je sais. Fou de toi. Et quand tu en auras marre de lui, je serai là pour toi. Elle m’a regardé avec le mépris que je méritais, infini, s’est dirigée vers la salle de bain où elle est restée longtemps, puis vers la chambre où elle s’est habillée. Elle est partie d’un air joyeux et s’est retournée sur le pas de la porte pour me dire de ne pas l’attendre, qu’elle rentrerait peut-être, mais tard. _____________________ C’était il y a trois ans. Je suis resté aux petits soins, faisant fi de ses absences, de ses silences, de son mépris. J’ai dû accepter qu’il vienne à la maison en mon absence, puis plus tard qu’il vienne même quand j’étais là. Ils m’ignoraient. Elle était à son service. Ils prenaient un verre dans le salon, s’embrassaient devant moi, puis il finissait par l’emmener dans la chambre, cette chambre qui avait été la mienne. Ils faisaient l’amour, bruyamment, longtemps, plusieurs fois. Je restais assis dans la cuisine, le regard dans le vague. Le prix à payer pour qu’elle ne parte pas était élevé, très élevé. Elle semblait heureuse ; je m’oubliais dans son bonheur, faisant comme si c’était le mien. Parfois il arrivait à la maison avant qu’elle rentre. On buvait un verre tous les deux. Il me remerciait d’être compréhensif, de le laisser s’amuser avec elle. Pour lui, c’était une situation idéale. Une femme mariée, belle comme un ange, salope comme pas deux au lit, et qui ne parlait pas d’amour. Une femme qui ne lui demandait pas de vivre avec elle ou de faire ...