Petit coup de main - Histoires de Sexe

Petit coup de main

... son appartement de la même façon. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qui va suivre. Où cache-t-elle ses jouets ? Comment est-elle dans l’intimité ? Plus de quatre ans que nous travaillons ensemble et même si je la trouve très belle pour son âge qui se trouve être à peu près le mien, la petite quarantaine passée, je n’ai jamais pensé à elle autrement que professionnellement d’abord, puis amicalement ensuite. Voilà que dans quelques minutes je vais essayer de lui enlever un plug de son… Non pas possible. C’est une situation tellement improbable que je n’arrive pas à réaliser. Lorsque je reviens dans son salon, elle est toujours debout et me tend mon verre. Nous trinquons et nous éclatons de rire devant nos mines déconfites respectives. Je m’étrangle presque en buvant la première gorgée. — Tu t’es lâchée sur la dose, non ?— Un peu, j’avais besoin de ça et je me suis doutée que toi aussi. J’ai du mal à imaginer ce que je te demande. Autant que ça soit sous le coup de l’alcool ça fera une excuse.— J’ai aussi beaucoup de difficulté à envisager ce qui va suivre. Allez hop ! Cul-sec ! Nous vidons nos verres d’un coup et elle repart à rire. Elle arrive, entre deux étranglements à cause de la brûlure de l’alcool, à me dire que justement son cul n’est plus très sec. Je lance quelques piques en disant qu’on pourra la suivre à la trace alors que j’en profite pour nous resservir et ne mets presque pas d’orange dans la vodka. À peine de quoi colorer la boisson. Pendant que nous buvons ...

... notre second verre qui commence à faire effet, je lui demande où souhaite-t-elle faire ça. Le lit me semble plus pratique mais le canapé plus impersonnel. Va pour le canapé convertible, mais déplié pour avoir de la place. La tension baisse et l’emprise de l’alcool y est pour beaucoup. Nous appréhendons moins les instants à venir. — Allez Vivi, une bassine d’eau chaude, des serviettes, tu vas accoucher.— Tout de suite, docteur, mais j’ai l’impression que l’enfant se présente mal. Elle part chercher des serviettes pour mettre sur le canapé pendant que je le déplie. Quand j’ai fini d’installer le plan de travail, elle est immobile à côté de moi et ce n’est que lorsque je me relève que je vois qu’elle me fixe les yeux brillants et les joues toutes rouges. — Il va falloir s’y mettre.— Je sais, mais ça me fait vraiment bizarre. Je… Tu veux que… est-ce que je me déshabille ?— Oui bien sûr. En fait non ! Je suis certain que tu dois être très agréable à regarder mais je ne pense pas que ce soit indiqué. Enlève ta culotte et remonte juste ta jupe. Ce sera plus facile pour nous deux, j’en suis persuadé.— Je l’ai déjà enlevée pendant que tu te lavais les mains. Elle était trempée et je me doutais bien qu’on allait en arriver là. Tu veux que je me mette comment ?— Position gynécologique ? Si ça ne convient pas, nous changerons.— Tu sais, tu n’es pas obligé d’être aussi distant, dit-elle lentement les yeux étincelants.— Je sais, mais je préfère. Tu es adorable, ce que tu me demandes tient ...